PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT D’URGENCE : Le 3è comité de pilotage tenu

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT D’URGENCE : Le 3è comité de pilotage tenu

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PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT D’URGENCE : Le 3è comité de pilotage tenu

Les acteurs de mise en œuvre du Programme de développement d’urgence (PDU) ont tenu le 3è comité de pilotage de ce programme le 22 juin dernier à un hôtel de la place. Une occasion de faire le point de l’état de la mise en œuvre du programme qui est à sa dernière année.

Le Programme de développement d’urgence (PDU) centré sur la résilience-cohésion sociale est une initiative de l’Union européenne pour contribuer à la stabilisation des espaces frontaliers du Sahel. Avec une durée de 48 mois, ce programme a pour objectif de contribuer à renforcer la résilience et la cohésion sociale des communautés dans les régions les plus fragiles.

Selon Andrea Lafosse, directrice pays adjointe de l’Humanité et Inclusion, le PDU intervient au Mali dans la région de Ségou commune de Nampala, région de Mopti cercle de Youwarou. Région de Bandiagara à Koro dans les communes de Bondo, Madougou, Dougouténé, Dioungani, Yoro et Dinangourou. Dans la région de Douentza dans les communes de Hariré, Mondoro et Hombori. Au nord, il intervient à Tessit, Intillit, Tin Hama, Ansongo, Ouatagouna dans la région de Gao. Enfin, il y a une couverture à Léré dans la région de Tombouctou. Au Mali, le PDU est mis en œuvre par 13 ONG nationales et internationales à travers 4 consortia à savoir Progress, Paric, Acor et Recolg.

Les travaux de ces ONG sont coordonnés par une cellule inter consortia dont le lead est assuré par Humanité et Inclusion. Pour ce faire, la cellule inter consortia organise un comité de pilotage pour faire le point de la mise en œuvre des activités et se prononcer sur les activités futures. D’après les explications d’Andrea Lafosse, le comité de pilotage est un espace d’échange, de discussion entre les acteurs de terrain, les leads de consortia et les représentants de l’Etat. C’est aussi un espace pour discuter de la pérennité des activités car on est dans la dernière phase de mise en œuvre du programme, ajoute-t-elle avant de souligner que l’espace est plus qu’important pour que les différentes activités puissent continuer sous la tutelle de tous les services techniques et même les communautés locales.

Pour sa part, Silvia Severi, cheffe de coopération de la Délégation de l’Union européenne au Mali, a mis l’accent sur l’importance du programme pour les populations des zones d’intervention. « Le centre et le nord sont importantes pour la Délégation de l’UE et le travail que vous faites dans ces zones sont importantes pour nous. Parce que nous avons de moins en moins d’activité et de présence dans ces zones. Cet important projet, qui a une dimension assez importante, est pour nous significatif pour les populations qui sont dans ces zones et pour 75% desquels populations la pauvreté est la priorité principale », a-t-elle indiqué.

« Le programme est très important pour les communes concernées dans les zones d’intervention. Ce sont des communes très vulnérables », a soutenu Saliou Togo du Commissariat à la sécurité alimentaire.

De son côté, Boubacar Kéita d’Humanité inclusion et coordinateur de la cellule inter consortia a souligné et félicité les efforts fournis par les consortia. « Le programme a été monté en 2018 dans un contexte qui était progressivement en stabilisation. Cependant, après, la dégradation de la situation a amené à revoir beaucoup de stratégies d’intervention. Toutefois, des résultats importants ont été engrangés sur les 5 résultats du programme. En termes de protection sociale, de renforcement du système de prise en charge de la malnutrition, de contribution au renforcement des moyens d’existence des communauté vulnérables et en termes de cohésion sociale verticale et horizontale », a souligné Boubacar Kéita.

Yacouba Traoré

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