1ère Edition de « Future Energie en Afrique » et de la...

1ère Edition de « Future Energie en Afrique » et de la 27ème Conférence de la Semaine Africaine du Pétrole à Dubaï : Le grand plaidoyer du ministre Lamine Seydou Traoré pour le Mali

368
0
SHARE

1ère Edition de « Future Energie en Afrique » et de la 27ème Conférence de la Semaine Africaine du Pétrole à Dubaï : Le grand plaidoyer du ministre Lamine Seydou Traoré pour le Mali

Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a pris part à la 1ère édition de « Future Energie en Afrique » et de la 27ème Conférence de la Semaine Africaine du Pétrole à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, au cours de laquelle il a fait une sortie remarquable dans le cadre du panel des Ministres sur le thème : « Les réalités du pouvoir d’une économie verte : une perspective pan continentale sur la préparation à la transition énergétique en Afrique ». C’était en présence de ses homologues ministres, des représentants des compagnies d’énergie et des sociétés pétrolières, des organisations internationales, des cadres de Hyve Group, structure organisatrice de l’événement, et d’invités de marque.

Après avoir salué les responsables de Hyve Group, pour avoir bien voulu inviter le Mali à prendre part à cette 1ère édition de « Future Energie en Afrique » et à la 27ème édition de la Semaine Africaine du Pétrole, tout un honneur qui lui permet de faire un plaidoyer à l’endroit des opérateurs et surtout des investisseurs du secteur de l’Energie et des hydrocarbures, Lamine Seydou Traoré dira que l’Energie est un secteur à vocation économique et sociale, pourvoyeur de produits, de services et de commodités. Un secteur à caractère transversal, en ce sens qu’il est nécessaire pour la plupart des secteurs du développement socio-économique.

Autant de raisons qui font, selon lui, que l’énergie ne peut être déconnectée des besoins de la population et de l’économie de nos Etats, tant les services énergétiques contribuent de manière significative à toutes les activités humaines pour l’atteinte des meilleures conditions de vie, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’eau potable et des activités génératrices de revenus. En un mot, dira-t-il, l’énergie est un secteur névralgique pour l’économie Africaine, l’importance de sa production et de sa consommation d’étant un indicateur clé de développement.

« Le développement économique de nos pays est donc fortement tributaire de leur capacité à mettre des quantités d’énergie toujours croissantes et suffisantes à la disposition des différents secteurs socioéconomiques notamment l’industrie, le commerce, l’artisanat, le tourisme, les services, l’agriculture, les mines, l’élevage, la pêche, l’éducation, la santé et le secteur domestique », fera-t-il savoir, non pas sans indiquer que le rôle moteur du secteur de l’énergie pour le développement équilibré et durable, reconnu au plan mondial, requiert pour tout pays, l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique énergétique nationale cohérente, efficiente et périodiquement évaluée et ajustée.

« Dès lors, comprenons-nous aisément les problématiques de transition énergétique et d’économie verte dans nos Etats qui se posent avec plus d’acuité dans un monde de plus en plus dominé par les enjeux de la protection de l’environnement ». Quelle place donc pour l’économie verte en Afrique et quels en sont les enjeux et perspectives ? A cette question, le ministre Lamine Seydou Traoré dira que l’économie verte, regroupant l’ensemble des activités économiques orientées vers la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles, apparait de nos jours comme un outil privilégié du développement durable. Pour le ministre Traoré, « le développement durable repose sur un juste équilibre entre le bien-être social, la croissance économique et le respect de l’environnement permettant de résoudre certains problèmes clés en Afrique comme l’accès universel à l’eau potable et aux services énergétiques, l’assainissement et à la sécurité alimentaire ».
Et d’indiquer que dans bon nombre de pays africains, les autorités ont déjà commencé à identifier les opportunités et les défis de la transition du continent vers l’économie verte. Il en veut pour preuve, le fait que les ministres africains de l’environnement aient adopté, lors de la 13ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, tenue à Bamako en juin 2010, la Déclaration de Bamako sur l’environnement pour le développement durable, dans laquelle ils reconnaissent la nécessité de capitaliser sur les opportunités offertes par une croissance et une trajectoire de développement qui embrassent le modèle de l’économie verte. Aussi pour lui, il n’y a pas de doute que le continent, au cours des dernières années, a fait des progrès en matière de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable tels la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et l’atténuation des effets du changement climatique.

« S’agissant de mon pays, le Mali, une Stratégie Nationale de Développement des Energies Renouvelables et des Biocarburants a été adoptée depuis 2006, dont la mise en œuvre a conduit à la création en 2008 de l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants (ANADEB) et en 2014 de l’Agence des Energies Renouvelables. Aussi, trois plans d’actions nationaux ont été élaborés : Energie Renouvelable ; Efficacité énergétique ; Energie durable pour Tous », a indiqué le ministre Traoré, non pas sans reconnaitre que malgré la pertinente nécessité de la transition énergétique, les énergies renouvelables ne peuvent aujourd’hui remplacer totalement les énergies fossiles comme le pétrole ou le gaz, avec la demande des pays émergents qui ne cesse d’augmenter très fortement en même temps que les ressources fossiles s’épuisent, rendant la situation énergétique encore plus préoccupante.

Et de faire un plaidoyer pro-domo pour le Mali : « Dans ce contexte, les vastes bassins sédimentaires du Mali d’une superficie de 900.000 km², toujours sous explorés, apparaissent comme une opportunité d’exploration et d’exploitation dans un environnement en pleine mutation. C’est bien sur cette note que je termine mes propos en invitant les investisseurs à se tourner vers les projets porteurs en Afrique d’une manière générale et en particulier au Mali dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant. Au nom du gouvernement malien et à mon nom propre, j’adresse mes sincères remerciements aux autorités des Emirats Arabes Unis et aux organisateurs de cet événement… ».

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY