Faire le bilan des activités réalisées lors de la première phase du projet, évoquer les perspectives pour les années à venir et réfléchir sur le financement de la deuxième phase sont les objectifs de la 5ème session de l’office pour la mise en valeur du système Faguibine (OMVF). Ladite session, tenue le mercredi 13 décembre 2017 dans la salle de réunion du Ministère de l’agriculture, était présidée par le secrétaire général du ministère de l’agriculture, Abdoulaye Amadoun. C’était en présence de l’ambassadeur du royaume de la Norvège, Ole Andreas Lindeman, du représentant du PNUD, Maleye Diop, et du directeur général de l’OMVF, Abacar A. Maïga.
Ce projet a été financé par le Royaume de la Norvège en 2010, et permet de couvrir les 218 000 habitants, 216 villages et fractions des 20 communes des cercles de Tombouctou Goundam et Diré, a rappelé M. Amadoun.
Les représentants des partenaires techniques et financiers notamment la Norvège et le PNUD, ont exprimé leur soutien à accompagner les autorités du Mali à travers l’office pour la mise en valeur du système Faguibine (OMVS) pour la réussite de ce projet. La faiblesse des précipitations, l’insécurité, l’utilisation abusive de l’eau à l’amont des chenaux vers le lac, l’ensablement entre autres constituent des risques et menaces pour ce lac, ont-ils ajouté.
Le représentant du Ministre, M. Amadoun a évoqué les réalisations effectuées lors de la première phase. Il a en effet évoqué la réalisation de travaux de surcreusement, l’appui aux producteurs et productrices en intrants agricoles, l’acquisition d’équipements, la construction de magasins de stockage, le reboisement de plusieurs hectares de forêts, le renforcement des capacités des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre pour ne citer que ceux-ci. Selon lui, ces résultats ont été atteints malgré le contexte d’insécurité complexe. Le budget de la phase intérimaire a coûté à la Norvège une bagatelle de 525 millions de FCFA afin de maintenir, de consolider les acquis de la première phase et de préparer les futurs bénéficiaires à la mise en œuvre du programme cadre. Cette bouffée d’oxygène a été vivement saluée par les populations bénéficiaires encore sous le poids de la crise multiforme de 2012, exacerbées par une campagne agricole 2016-2017 déficitaire, malgré les efforts de l’Etat et de ses partenaires au développement’’, a ajouté le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Abdoulaye Amadoun.
Sabeleh Dembélé