Programmation du terrorisme en Afrique : ce qu’il faut retenir d’une table...

Programmation du terrorisme en Afrique : ce qu’il faut retenir d’une table ronde internationale

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Programmation du terrorisme en Afrique : ce qu’il faut retenir d’une table ronde internationale

Le lundi 15 juillet, Dr. Aboubakar Sidik FOMBA, président de la commission santé, développement social et de la solidarité du Conseil national de transition du Mali, a présidé une table ronde virtuelle sur le thème : « Le rôle de la France et des autres pays de l’OTAN dans la propagation du terrorisme en Afrique. Appel du Mali au Conseil de Sécurité de l’ONU pour la convocation d’une réunion d’urgence sur les “actes d’agression” de la France, le soutien aux terroristes par les armes, le financement : aspects juridiques, géopolitiques et sécuritaires ».

Cet évènement a réuni des experts maliens, burkinabés, nigériens qui ont élaboré des résolutions visant à promouvoir la paix, la justice et la stabilité en Afrique. A ce titre, les participants demandent à la Fédération de Russie, présidente actuelle du Conseil de Sécurité de l’ONU, de permettre un examen approfondi de la plainte du Mali contre la France. « Nous insistons sur la nécessité d’une épreuve de la vérité pour établir les faits et les responsabilités concernant les actes d’agression et le soutien aux terroristes », ont-ils ajouté.

Dans le cadre de la lutte contre les violations des droits de l’homme, les participants appellent l’ONU à adopter une approche uniforme dans la lutte contre les violations des droits de l’homme, sans double standard ni géométrie variable, en insistant sur le respect rigoureux des droits humains par toutes les nations.

Aussi, les participants demandent le retrait de l’Union Africaine du principe de subsidiarité avec l’Union Européenne. Ils demandent le retrait de l’Union Africaine du principe de subsidiarité avec l’Union Européenne et invitent les pays membres de la CEDEAO à rejoindre l’AES pour créer un pôle civilisationnel des États du Sahel, indépendant de toute ingérence étrangère.
Toutefois, les participants exigent le retrait immédiat de toutes les bases militaires étrangères, notamment celles de l’Occident collectif, perçues comme une menace à la souveraineté et à l’autonomie des nations africaines, contribuant à l’instabilité régionale.
A ces résolutions s’ajoutent le respect de la souveraineté nationale. Les participants réaffirment l’importance du respect de la souveraineté des pays africains dans le choix de leurs partenaires internationaux, estimant qu’aucun pays ne doit être contraint ou manipulé dans ses relations diplomatiques et économiques.
Mieux, ils sollicitent la convocation du Général François Lecointre au Conseil de Sécurité de l’ONU, pour que ce dernier réponde de ses propos nostalgiques du colonialisme militaire et d’apologie à la guerre contre les États souverains de l’AES.
Les participants tiennent aussi à des réparations à la Libye. Ils exigent que la France et l’OTAN paient des dommages et intérêts à la Libye et aux États de l’AES pour la déstabilisation causée par leurs interventions militaires. « La Libye et les États du Sahel ont subi les conséquences de leurs actions qui ont eu des effets dévastateurs sur la stabilité et le développement de la région », ont-ils déploré.
La Non-ingérence de l’OTAN dans le conflit russo-ukrainien fait partie des résolutions. Les participants demandent à l’OTAN de s’abstenir de toute ingérence dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine et encouragent un dialogue sincère et constructif pour résoudre ce conflit de manière pacifique.
Les participants qui tiennent au respect de la souveraineté de l’Alliance des États du Sahel (AES), réitèrent l’importance du respect de la souveraineté des États membres de l’AES, tout en affirmant que chaque nation doit pouvoir déterminer librement son avenir sans ingérence extérieure, conformément à la charte des Nations Unies.
Les participants appellent à combattre le capitalisme sauvage qui encourage les guerres et les conflits, prônant la promotion de politiques économiques équitables et durables pour favoriser la paix et la stabilité mondiale.
Autre résolution est la création d’une monnaie africaine. Ils soutiennent fermement la création d’une monnaie africaine unique pour renforcer l’indépendance économique du continent et favoriser une intégration régionale plus profonde. « En l’absence de cela, nous proposons la création d’une monnaie pour les pays de l’AES ou d’une monnaie sahélienne », déclarent-ils, tout en dénonçant le Franc des colonies, le FCFA qui doit disparaître.
La représentation adéquate de l’Afrique à l’ONU est sollicitée. Les participants ont conclu en appelant à une représentation adéquate de l’Afrique à l’ONU pour garantir que les voix africaines soient entendues et respectées.
AC

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