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Environnement : L’OCIF en quête de plus de 3 milliards pour sauver le fleuve Falémé

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Environnement : L’OCIF en quête de plus de 3 milliards pour sauver le fleuve Falémé

L’extraction minière a endommagé le fleuve Falémé qui traverse la Guinée, le Mali et le Sénégal. A cet effet, le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du devdéveloppement durable Modibo Koné a ouvert la table ronde de mobilisation des partenaires organisée par l’Observatoire citoyen international du fleuve Falémé (OCIF/Falémé). Cela s’est déroulée du lundi 29 au mardi 30 novembre 2021 au CICB. L’objectif principal de la rencontre était de susciter et recueillir l’engagement de leurs partenaires pour les accompagner dans la réalisation de ses actions de protection du basin de la Falémé et des moyens d’existence des populations. Plusieurs personnalités ont pris part aux travaux comme M. Adama Maïga, le conseiller des affaires administratives du gouverneur de Kayes.

M. Ali Mana, le coordinateur de l’Observatoire citoyen international du fleuve Falémé (OCIF/Falémé) a remercié la fondation Rosa Luxemburg Stiftung qui est leur partenaire.  » Nous sommes satisfaits parce que les partenaires se sont engagés « , déclare Ali Mana. Les partenaires sont prêts à nous accompagner dans la réalisation de nos activités chacun dans son champ d’intervention, continue t- il.

S’agissant du bilan de financement qui est ressorti des deux jours de travaux, c’est plus de 3 milliards dont l’OCIF a besoin pour couvrir ses activités des trois prochaines années.

Concernant leurs partenaires, le coordinateur a cité les partenaires bilatéraux du Mali, les Institutions et les structures qui ont approché l’OCIF après avoir vu la bande annonce sur l’ORTM. Nous avons travaillé sur deux thématiques : la première est la mise en capacité programmatique de l’OCIF Falémé et la deuxième est la mise en capacité opérationnelle de l’OCIF Falémé, souligne le coordinateur.

Bakhayoko Fatima Kamara, la présidente du conseil de cercle de keniéba est revenue sur les inquiétudes que le fleuve Falémé fait ressentir. Elle souligne que les membres des organisations membres de l’OCIF sont venus des trois pays (Guinée, Sénégal et Mali).

Le 1er mars 2020, dans la salle de conférence du Conseil de Cercle de keiéba, l’observatoire citoyen international du fleuve Falémé est né, a-t-elle rappelé.

Kader DIARRA

 

 

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