PLAIDOYER POUR LE FINANCEMENT DU WASH AU MALI : La CN/CIEPA et son...

PLAIDOYER POUR LE FINANCEMENT DU WASH AU MALI : La CN/CIEPA et son partenaire SWA proposent des solutions idoines

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PLAIDOYER POUR LE FINANCEMENT DU WASH AU MALI : La CN/CIEPA et son partenaire SWA proposent des solutions idoines

Au Mali, la problématique d’accès à l’eau potable se pose avec acuité malgré les efforts fournis par l’Etat et ses partenaires. Selon le rapport d’activités 2019 de la Direction Nationale de L’Hydraulique, le taux d’accès à l’eau potable est de 65,8% en milieu rural, 77,7% en milieu semi-urbain et urbain et 69,6% au niveau national. Le nombre de villages sans point d’eau moderne (PEM) est de 1242. Le parc hydraulique non fonctionnel est estimé à 32 %, soit 8746 points d’eau. Quant à l’assainissement, selon le rapport JMP 2017 au niveau national seulement 35 % de la population du Mali dispose d’un système d’assainissement, et la défécation à l’air libre est pratiquée par 7%.

Par ailleurs, le Mali ne dispose pas de plans spécifiques ciblant les groupes défavorisés en termes de services WASH, même s’il existe néanmoins des mesures permettant de fournir de l’eau aux populations pauvres et défavorisées par exemple la distribution gratuite de l’eau dans les zones précaires aux moments de pénurie d’eau. A noter que les autorités prennent chaque fois des mesures lors des planifications pour réduire les inégalités entre les zones rurales et urbaines.

Par ailleurs, en dépit d’une légère progression du budget e l’Eta estimé à 3,06% en 2020, les défis en matière de disparités d’accès aux services EPHA demeurent immenses.
C’est au regard de ces réalités que la société civile Malienne à travers la CN/CIEPA, lance un cri de cœur. Selon elle, le secteur bien que cité prioritaire par les hautes autorités et malgré les efforts qu’elles y consentent, l’Etat peut et doit mieux faire.

Pour la CN-CIEPA, le Mali :
Doit strictement respecter ses engagements pour éliminer les inégalités à l’accès à l’eau et assainissement et réduire la forte dépendance du secteur aux financements extérieurs. Cela passe forcément par la révision des allocations budgétaires à hauteur de 5% ;

En outre, la diversification des sources de financements du secteur eau et assainissement par le développement du partenariat public privé, le développement des mécanismes innovants de financement, la promotion et l’exercice de la responsabilité citoyenne en faisant du citoyen un acteur et non un assistant de développement sont d’autres conditions indispensables.

Pour la réussite d’une mise en application de ces propositions ci-dessus, les OSC doivent intensifier les actions de plaidoyer budgétaire auprès des services financiers pour une meilleure prise en charge de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans le budget national. Elles doivent aussi renforcer la concertation de sorte que les complémentarités permettent une synergie d’action qui profite au secteur.

KONATE

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