DIRPA: Partage d’informations sur les opérations des FAMa

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DIRPA: Partage d’informations sur les opérations des FAMa

Le jeudi 4 novembre 2021, la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a tenu sa traditionnelle conférence de presse mensuelle. L’objectif principal de la rencontre reste la même, c’est-à-dire partager avec les médias les informations réelles et justes afin que les citoyens puissent être informés sur les opérations en cours des forces armées maliennes (FAMa). Ceci étant, l’opération MALIKO des FAMa développée dans le corps de l’article nous édifie sur la situation sécuritaire des zones de danger et sur tout le territoire.
Le colonel Mariam Sagara, la directrice par intérim de la DIRPA expose de façon brève les opérations des FAMa au cours du mois d’octobre.
« Des chinois étaient dans les mains des assaillants depuis le 17 juillet 2021, mais on a mené des recherches et nous avons pu non seulement les situer mais aussi les sauver des mains de ces assaillants », confirme la directrice de la DIRPA. Le pont de diabali avait été détruit par les djihadistes, mais les FAMa ont pris toutes les dispositions et le pont a été réparé, selon elle.
Dans le bilan de l’opération MALIKO, du 1er octobre à nos jours, les FAMa ont été confrontées à deux attaques mais aussi confrontées à des engins explosifs, continue-t-elle. On a ainsi perdu 27 militaires dans ces embuscades et au niveau des blessés on compte 23 militaires (maliens) et 04 blessés à la MINUSMA, indique la directrice adjointe.
« Notre grand problème est qu’on n’arrive pas à identifier l’ennemi parce que ces malfaiteurs se confondent à la population, ils ont des informations auprès de la population sur l’avancée des FAMa », dit-elle. Beaucoup de djihadistes font partie de la population tel qu’un berger qui va au champ ou un nomade qui est avec ses animaux peuvent être armés ou munis d’un explosif, selon elle. Souvent on fait des patrouilles, et si les terroristes s’aperçoivent de cela ils enterrent leurs armes ou les cachent pour les récupérer après, martèle Mariam Sagara.
Le colonel major Issa Coulibaly, directeur de la justice militaire était l’invité principal de la conférence de presse. Il rappelle que même les suspects terroristes qui sont appréhendés ont des droits, parce que du moment où un malfaiteur est pris par les autorités, il n’est plus en position de combattre donc cela donne des droits à l’intéressé. Il a parlé du jugement des militaires eux-mêmes lorsqu’ils commettent des délits et depuis une année, de novembre 2020 à aujourd’hui, le tribunal militaire a vu défiler plus de 21 affaires dont plus de 30 militaires qui ont été jugées. Parmi ces 30, on a aussi des civils mais qui sont considérés comme des complices criminels de ces militaires, termine le directeur de la justice militaire.
Kader   DIARRA

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