PRVM Fasoko : Samba Coulibaly élu président
Le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM Fasoko) a tenu son Congrès extraordinaire ce samedi 27 février au CICB. A la suite des travaux, Samba Coulibaly a été élu président du parti en remplacement du président sortant, Mamadou Oumar Sidibé.
Le Centre international des conférences de Bamako battait au rythme des militants et sympathisants du PRVM Fasoko ce samedi 27 février. Dans le respect des mesures barrières, les délégués venus des 39 sections sur 49 que comptent le parti et les sympathisants ont rempli la salle de 1000 places du CICB. Durant toute une journée les 149 délégués se sont penchés sur les deux points inscrits à l’ordre du jour de ce congrès à savoir la mise en place d’un organe dirigeant et la relecture des statuts et règlements intérieur du parti. C’est ainsi que Samba Coulibaly a été élu à la tête d’un bureau de 111 membres. Selon Dr Abdoul Karim Goïta, membre du parti, c’est à l’issue de l’assemblée générale des secrétaires généraux du parti tenue le 30 janvier 2021 que ce congrès extraordinaire a été prévu et convoqué par plus de 37 section du parti.
Toutefois, ce congrès cache une crise au sein du PRVM Fasoko. C’est un bicéphalisme qui règne désormais au sein du parti du chameau. D’après Ousmane Sangaré, président de la jeunesse du PRVM, tout a commencé lorsque le président sortant a convoqué et tenu un congrès extraordinaire le 27 décembre 2020 au Pavillon des Sports à l’issue duquel il a été reconduit. A croire M. Sangaré, tous les articles des statuts et règlements du parti concernant la tenue d’un congrès ont été violés lors du congrès extraordinaire organisé par Mamadou Oumar Sidibé. En effet, il affirme que ni la révision des Statuts et règlements, ni le bilan financier, prévus par les textes, n’ont été faits lors de ce congrès extraordinaire. En plus, Ousmane Sangaré souligne que le congrès du président sortant n’a enregistré que quelques participants. Ce qui ont eu l’audace de dénoncer ces faits, poursuit le jeune Sangaré, a été un prétexte pour les exclure du parti par le Mamadou Oumar Sidibé. Sans se résigner, les dissidents ont retourné la manivelle contre le président Sidibé.
D’ailleurs, les deux parties sont actuellement devant la Cour d’Appel parce que le Tribunal de grande instance de la Commune VI s’est dit incompétent à juger l’affaire.
Bon vent à Samba Coulibaly et son équipe ! Mais, rien ne vaut l’union et l’entente dans le respect des textes.
Yacouba Traoré
