Démolition de la zone aéroportuaire : les déguerpis en colère !

Démolition de la zone aéroportuaire : les déguerpis en colère !

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Démolition de la zone aéroportuaire : les déguerpis en colère !

La démolition de la zone aéroportuaire qui a commencée le jeudi 14 janvier 2021 se poursuit toujours. Face à cette situation, les occupants des maisons démolies sont en colère.

Il est 9h00 ce lundi 18 janvier à Faladjè à quelques mètres du Garbal, les Bill Dozers sont en train de démolir maison par maison. Ils n’épargnent rien même les soubassements. Les propriétaires des maisons assistent impuissamment la scène. Ils regardent la destruction, en quelques minutes, de leurs investissements de plusieurs années. Les déguerpis, très frustrés, expriment leur colère et déclarent qu’ils sont dans la légalité.

Ainsi, Raphael Kéita, conseiller du chef de quartier de Faladjè, témoigne qu’ils ont saisi Adama Sangaré pour le morcellement de leurs champs. « Il a envoyé les techniciens de la Mairie pour inspecter les lieux. Après le morcellement, le Maire du District nous a délivré des permis. C’est sur la base de ces documents que nous avons vendu des parcelles » explique-t-il. Avant de déclarer que les chefs coutumiers qu’ils sont n’ont reçu aucune sommation en amont de la démolition.

Abdou Haïdara est l’un des déguerpis. Il dit disposer 5 terrains tous construits. Ses 5 maisons ont été démolies. Pourtant, il affirme avoir un permis d’occuper, signé par le Maire du District et une quittance du trésor public pour chacune de ses parcelles. A ses dires, toutes ses maisons étaient occupées par ses parents venus de Tombouctou à cause de l’insécurité.

Adam Sidibé, quant à elle, a perdu ses 6 bâtiments qu’elle détenait. A l’en croire, elle a investi environ 50 millions dans la constructionde de ses 6 bâtiments. Malheureusement pour elle, la totalité de des bâtiments a été détruite sans sommation. « C’est ce matin que les huissiers sont venus avec des papiers après la démolition de mes maisons » déplore la bonne dame. Cependant, elle dis ne pas comprendre pourquoi Togouna Industrie, la maison construite pour le lauréat du concours mayamaga, la cour des sapeurs pompiers, celle de petit Barou n’ont pas été aussi démolies alors qu’ils sont tous dans la même zone.

Leveilinfo.net

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