Farabougou : « les peuls et les dozos ont accepté de déposer les armes »
Il y a eu un accord entre les belligérants à Farabougou. Cette affirmation a été faite par Ousmane Chérif Madane Haïdara, président du Haut conseil islamique du Mali, lors d’une conférence de presse le samedi 7 novembre à son domicile à Banconi.
« J’ai envoyé trois émissaires hier à Farabougou pour faire la médiation entre les belligérants. Aujourd’hui, ils m’ont appelé pour me dire : on a pu les convaincre. Les dozos et les peuls ont accepté de déposer les armes. Les peuls et les dozos ont pris mes trois émissaires à témoin et les ont dit : si un dozo viole le cessez-le-feu, c’est un autre dozo qui le tue ; si un peul le viole, c’est un autre peul qui le tue », a rapporté le président du Haut conseil islamique du Mali, non moins guide des Ançars.
Ainsi, cet accord mettrait fin à l’état de siège dont Farabougou faisait l’objet par des djihadistes à la demande des peuls il y a plus d’un mois. En plus, il couronne les efforts des autorités. En effet, pendant toute cette période d’embargo sur Farabougou, les habitants vivaient grâce aux largages des vivres effectués par les autorités militaires.
Mieux, le gouvernement a organisé un dialogue qui a commencé le jeudi à Niono pour non seulement trouver une solution au cas de Farabougou, mais aussi anticiper d’autres cas potentiels dans ce cercle en proie au terrorisme djihadistes. Quatre ministres de la république ont pris part à ce dialogue. Il s’agit du Ministre de la réconciliation nationale, celui de la sécurité, celui de l’administration territoriale et celui de la santé et du développement social.
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