Clarification des élections législatives 2020 à Kati : L’alliance RPM-URD-ADEMA/PASJ édifie l’opinion nationale et internationale
L’alliance RPM-URD-ADEMA/ PASJ a organisé un point de presse de clarification sur les résultats définitifs des élections législatives dans le cercle de Kati, le jeudi 18 juin 2020 dans la salle de conférence du conseil de cercle de Kati.
La rencontre a enregistré la présence du directeur de campagne de l’Alliance, M. Makan Koné, le mandataire de l’alliance, M. Badra Aliou Sangaré, le vice-président de l’alliance et secrétaire général adjoint de l’URD (section de Kati), M. Modibo Camara.
Pour édifier l’ensemble de la population malienne, l’alliance à travers le point de presse a affirmé sa victoire qui, pour eux, a été obtenue à la sueur de leur front. Une victoire qui est la récompense de leurs efforts, selon eux.
Aux dires du mandataire de l’alliance, ce point de presse se tient pour clarifier certaines irrégularités constatées après la clôture du scrutin du second tour des élections législatives du 19 avril 2020 dans la commune rurale du mandé. Ces irrégularités sont entre autres, le changement et le remplacement des présidents et assesseurs dans les 76 bureaux de vote au niveau de cette commune rurale d’où l’annulation de leurs voix.
Selon lui, ce n’est pas la première fois au Mali que la cour constitutionnelle procède à des annulations de voix. Ainsi, ils se sont appuyés sur une jurisprudence constante de la cour constitutionnelle du Mali de 2013. Notamment dans la circonscription électorale de Nara, précisément à la commune de Falo où le sous-préfet a modifié la décision du préfet de Nara.
Selon le mandataire, après avoir sommé le préfet de Kati par rapport aux différentes modifications, ce dernier a confirmé que sa décision n’a pas fait l’objet d’une modification. Ensuite le sous-préfet de Kalaban Coro a également confirmé la même requête. Par la suite, le secrétaire général de la mairie affirme que la modification ne provient pas de lui, après avoir reconnu une modification sur la liste et la modification porte son cachet affichée dans la cour de la Mairie. Après une longue vérification, ils sont introduit quatre requêtes au niveau de la cour constitutionnelle et cette vérification a abouti à leur victoire.
Il affirme que la démocratie se résume au respect des textes. Surtout après les élections tous les partis politiques ou des regroupements de partis doivent aller en misant sur les moyens légaux pour éviter les conflits et d’autres crises connues dans d’autres pays après les élections.
Il ajoute que la loi électorale régit les élections dans notre pays. Il y a également une instruction ferme du ministre de l’administration territoriale qui date du 24 mars, dans laquelle, il mentionne que les arguments concernant les grèves des enseignants ne peuvent pas justifier la modification. Et une quelconque modification suite à cela ne peut être l’objet de l’annulation des voies. Ainsi, c’est la deuxième fois que les élections soient annulées au Mandé. L’élection du 20 novembre qui était une élection communale a fait l’objet d’annulation pour toute ladite commune. Et sur 37 communes c’est la seule où il y a une autorité intérimaire.
Assetou Coulibaly,
Stagiaire