Journée Mondiale des villes : Innover pour une vie meilleure pour les générations futures
La journée mondiale des villes a été célébrée le jeudi 31 octobre 2019 au CICB sous la haute présidence de son excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita. Pour la circonstance, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, des membres du gouvernement et tous les acteurs qui interviennent dans le secteur de l’habitat, de l’urbanisme et du logement étaient présents.
« Le Nouveau Programme pour les villes, dans lequel le Mali s’inscrit, est une vision commune pour un monde meilleur et durable. Un monde dans lequel les individus peuvent profiter des mêmes droits et bénéficier équitablement des opportunités offertes par la ville. Un monde où la communauté nationale appréhende les systèmes urbains et leur forme physique comme des atouts majeurs pour accomplir ses objectifs », a dit le Ministre de l’habitat, de l’urbanisme et du logement social, Hama Ould Sidi Mohamed Arbi, dans son allocution à l’occasion de la journée mondiale des villes. Mieux, le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, souligne que cette journée est une opportunité pour réfléchir sur les grands défis auxquels le secteur fait face. Il s’agit notamment des questions d’entretien, de mobilité urbaine dans une ville qui se développe, de sécurité, etc.
D’ailleurs, auparavant, dans cet ordre d’idée, le département de l’habitat, de l’urbanisme et du logement social a organisé les journées de concertation et réflexion qui ont réuni tous les acteurs du secteur. A cet égard, le ministre rapporte que les concertations et les débats au cours de ces journées ont abouti à environ 150 recommandations. Entre autres, l’on retient principalement : le besoin d’une internalisation du concept de mission de service public, afin d’amener tous les acteurs à évoluer dans un cadre normatif bien compris qui fixe leurs missions et leurs domaines de compétence donc leurs rôles et leurs responsabilités.
La nécessité de garantir la sécurité foncière à travers la fiabilité à donner aux documents de la propriété foncière, à travers la régularité des opérations d’urbanisme ; la relecture de nos documents de planification urbaine qui, après plus de 40 ans d’usage doivent évoluer pour devenir des instruments et outils devant réglementer, à l’avenir, notamment sur leur application effective.
La conception des édifices, des bâtiments publics et privés, devra revenir aux seuls professionnels ; l’accompagnement des entreprises de construction dans le renforcement de leur capacité tant au plan des ressources humaines qu’au plan des équipements et du financement.
Assétou Coulibaly
Stagiaire