Enjeux des changements climatiques : la JCI Bamako en parle

Enjeux des changements climatiques : la JCI Bamako en parle

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On reconnait le conférencier, l’ambassadeur Seyni Nafo, au milieu.

Enjeux des changements climatiques : la JCI Bamako en parle

La Jeune Chambre Internationale Bamako a organisé une conférence-débat sur les enjeux des changements climatiques à l’intention de la jeunesse malienne, le samedi 1er juin à l’Hôtel Onomo. Animée par l’éminent conférencier, l’ambassadeur Seyni Nafo, la conférence avait pour thème « enjeux climatiques, la jeunesse en parle ».

« Les changements climatiques, ce n’est pas l’environnement, les sachets plastiques, l’assainissement des villes, c’est le dérèglement climatique », ainsi, le conférencier, Seyni Nafo, conseiller spécial du Président de la République et porte-parole du groupe des négociateurs africains sur le climat, définit les changements climatiques. En effet, selon le conférencier, ces dérèglements sont causés par des émissions des gaz à effet de serre. La concentration de ces gaz empêche les rayons solaires de sortir du globe terrestre, explique son excellence l’ambassadeur. Ce qui, d’après M. Nafo, bouleverse l’ordre naturel du climat. C’est ce qu’il appelle l’enjeu géophysique des changements climatiques.

Le climat ainsi déréglé provoque des catastrophes naturelles telles que les inondations, les sècheresses, etc. Selon le conseiller spécial du Président de la République, les catastrophes naturelles coûtent chaque année au monde plus de 400 milliards de dollars. C’est l’enjeu économique.

Alors, pour se développer, chaque dirigeant doit tenir compte de ce phénomène dans sa politique. « Le climat est fondamentalement une question de développement ». C’est l’enjeu politique du climat, selon l’ambassadeur Nafo.

A noter que les changements climatiques sont injustes. L’Afrique émet moins de 3% des gaz à effet de serre. Mais c’est elle qui subit la plus grande conséquence du dérèglement du climat. Du coup, elle est obligée de négocier avec les plus grand pollueurs afin qu’ils diminuent leur émission de CO2. C’est l’enjeu diplomatique, le quatrième que le conférencier a partagé avec une cinquantaine de jeunes au cours de cette conférence-débat.

Par ailleurs, le dérèglement climatique n’est pas une fatalité. C’est une opportunité sur les plans énergétique, agricole et bien d’autres, selon le conférencier. Mieux, il existe des solutions pour y faire face. D’abord, l’atténuation en quittant l’énergie fossile au profit de l’énergie renouvelable. Et l’adaptation par le changement des comportements et en adoptant les espèces résilientes sur tous les plans.

Y. Traoré

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