Régime d’assurance maladie universelle : fédérer pour couvrir tout le Mali

Régime d’assurance maladie universelle : fédérer pour couvrir tout le Mali

1045
0
SHARE
Une vue du présidium

Régime d’assurance maladie universelle : fédérer pour couvrir tout le Mali

Lors d’une journée d’échange et d’information initiée par la Mutuelle Générale de la Solidarité de la Presse (MUGESPRESSE), le mercredi 19 décembre, les techniciens de la CANAM et de l’Union Technique de la Mutualité malienne (UTM) ont suffisamment expliqué ce qu’est le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).

L’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi sur le RAMU en sa session du 13 décembre dernier. Ainsi adopté, le RAMU aura pour fonction de couvrir tout le Mali en matière d’assurance maladie. Cela, à travers la fédération des différents mécanismes de financement de santé dans le cadre de l’assurance maladie qui ont toujours œuvré séparément sur le terrain. Il s’agit de l’AMO, de l’UTM entre autres. Le RAMU est piloté par la CANAM.

Aussi, le RAMU, ainsi structuré, n’épargne aucun citoyen. Des riches aux pauvres, des citadins aux campagnards. Tout citoyen vivant sur le territoire malien a désormais droit à une couverture médicale. D’ailleurs, la mise en œuvre du RAMU est une concrétisation de l’article 17 de la constitution.

En plus, selon le directeur général de l’UTM, Issa Cissouma, des mesures incitatives seront prises dans l’avenir par l’Etat pour booster l’adhésion du monde rural. A cet effet, il a cité une subvention de 50% des frais de cotisation du monde rural par l’Etat.

Par ailleurs, le président de la MUGESPRESSE, Ali Diarra, s’est longuement prononcé à l’occasion de cette journée. Après avoir rappelé l’histoire de la mutualité dans la presse malienne et les motifs de son adhésion à cette mutualité, M. Diarra a annoncé la mise en place d’un fonds de solidarité de la presse dénommé « FONSOPRESSE ». Pour lui, ce fonds va combler le vide constaté le long du parcours de la MUGESPRESSE. Évoquant la pertinence de ce Fonds de solidarité, il n’a pas manqué de souligner la sempiternelle équation de l’évacuation sanitaire des journalistes et assimilés, qui constitue le plus souvent un véritable casse-tête.

A noter que les travaux de cette journée d’échanges et d’information étaient présidés par le secrétaire général du ministère de l’économie numérique et de la communication, Cheick Oumar Maïga, qui a vivement salué sa tenue.

Y. Traoré    

 

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY