3ème EDITION DE « LA NUIT DES TRANSPORTS » : l’intégration des acteurs du transport à l’AMO en ligne de mire
A l’instar des années précédentes, l’association « Le flambeau du Mali » a organisé sa traditionnelle édition « la nuit des transports » le samedi 10 novembre à la Maison de la Presse. Troisième du genre, cette édition vise à faciliter l’intégration des acteurs du transport à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). D’où le thème : « l’intégration des acteurs du transport à l’AMO : défis et perspectives »
« Le transport est l’un des moteurs clés du développement, surtout d’un pays comme le Mali » dixit le président de l’association « Le flambeau du Mali », Drissa Kantao. Pour que cela soit une réalité, les acteurs de ce secteur doivent être motivés à travers une sécurité sociale et financière. Et au Mali, l’AMO fait partie des meilleures structures de sécurité sociale. C’est pourquoi, dans le cadre de « la nuit des transports », les responsables de l’association « Le flambeau du Mali » ont fait appel à Djibril Bah de la CANAM pour débattre le thème : « l’intégration des acteurs du transport à l’AMO : défis et perspectives » avec les acteurs du transport.
Selon ce dernier, l’AMO est l’aboutissement d’une demande des syndicats. Elle a fait ses premières prestations en mai 2011. Toujours selon les explications de M. Bah, l’AMO est ouverte à l’adhésion du secteur public ainsi que celle du secteur privé. Pour les cotisations, l’employeur paie 3,5% et l’employé paie 3,06%. Ces cotisations sont payées à travers l’INPS pour le secteur privé et la Caisse Malienne de Sécurité Sociale pour les fonctionnaires. Aussi, l’AMO n’a pas oublié les personnes qui ne sont pas employées ou qu’il n’existe pas de bulletin de salaire entre celles-ci et leurs employeurs comme c’est le cas de beaucoup d’acteurs du transport. Dans ce cas pareil, ces personnes sont enregistrées dans le registre de l’assurance volontaire et paient à la fois les 3,5% de l’employeur et les 3,06% de l’employé.
Par conséquent, l’AMO prend en charge 70% des dépenses du patient si le traitement est ambulatoire. La prise en charge s’élève à 80% si le patient est hospitalisé.
Par ailleurs, ce cadre a été bien apprécié par les bénéficiaires. Pour Eric Diarra, secrétaire général du Syndicat national des transports (SNT), le thème cadre parfaitement avec les objectifs de son bureau. Mieux, le Directeur de l’ANASER Mamadou Konaté ainsi que le Directeur National Adjoint des transports Oumar Diabaté ont tous jugé l’édition « la nuit des transport » importante de part son apport important dans la sécurité routière.
Y. Traoré
