Atelier de formation des hommes de média à l’enrôlement à la carte biométrique : Le CCDP à pied d’œuvre avec l’appui de la CANAM
Des journalistes ont été outillés sur la carte biométrique à puce de l’Amo le 31 mai à la faveur d’une rencontre entre médias et responsables de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Canam).
Une session de formation d’une trentaine de journalistes venant de Ségou, Koutiala, Mopti et le district de Bamako sur la carte biométrique à puce de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) s’est déroulée le 31 mai 2018 au centre Djoliba de Bamako. Cette formation, quatrième du genre, était initiée par le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP) en partenariat avec la Caisse nationale de l’assurance maladie (Canam).
La cérémonie était présidée par le représentant du directeur général de la Canam, Aliou Mady Diallo, directeur de la communication de la Canam, en présence d’Aboubacar Bany Zan, coordonnateur du CCDP, du représentant du maire de la Commune III et les formateurs, Mme Dicko Diéminatou Sangaré, directrice du système d’information à d’identification biométrique et de type Web services de la Canam, Dr. Mamady Diawara et Djibril Bah, expert en enrôlement.
Les journalistes ont été initiés aux concepts du système d’information à d’identification biométrique et la carte biométrique à puce.
La directrice du système d’information à d’identification biométrique et de type Web services de la Canam, Mme Dicko Diéminatou Sangaré, a indiqué que la carte d’assuré de l’Amo est une carte biométrique à puce personnalisée Canam. « La carte contient : les informations visibles d’identification de l’assuré : nom, prénom, numéro Amo, Nina, photo. L’information sur le site de retrait de la carte : le site de retrait de la carte est un code affiché sur le côté de la carte. Les informations contenues dans la puce : empreinte digitale, état des droits à prestation, OGD de rattachement », a-t-elle souligné.
Pour Mme Dicko Diéminatou Sangaré, au moment de la remise de la carte à l’assuré, l’agent de l’organisme de gestion de l’Amo procède à l’activation. Et de poursuivre que l’empreinte du doigt qui a servi à faire l’enrôlement biométrique est lue et reconnue par l’appareil de lecture de la carte. Parlant de l’authentification, la conférencière dira que l’authentification est faite par le prestataire de soins conventionné et consiste à valider l’identité du porteur de la carte à l’aide d’un appareil dédié. Pour elle, le ticket d’accréditation est émis automatiquement lorsque l’assuré est authentifié par son empreinte et lorsque ses droits sont ouverts.
En cas de perte de la carte, Mme Dicko Diéminatou Sangaré a expliqué qu’il faut déclarer immédiatement la perte de la carte à la Canam ou à la représentation CMSS ou INPS de rattachement.
Evoquant les statistiques de l’Amo, Dr. Mamady Diawara et M. Bah ont rappelé que sur 1 200 000, 510 000 personnes ont été enrôlées (carte biométrique). Et d’ajouter que 3 personnes ont été arrêtées à Ségou et 1 à Sikasso pour fraude.
Le représentant du maire de la Commune III a rappelé que l’Amo est l’une des dispositions les plus fiables et meilleures. Pour lui, la prise en charge des assurés est une réalité sur l’ensemble du territoire national.
Pour le coordonnateur du CCDP, Aboubacar Bany Zan, aujourd’hui, l’Amo est une réalité et les maliens ne cessent de vanter les mérites du dispositif. « Les maliens ont moins de souci pour aller dans les structures de soins de santé. Cet engouement à l’Amo est dû à l’engagement sans faille des cadres de la Canam qui ont su mettre en place des mesures permettant de donner de la crédibilité à l’Amo », a-t-il souligné. Pour lui, cette journée a pour but de donner d’amples informations aux acteurs du monde de la communication, pour la poursuite de l’enrôlement à la carte biométrique. Et d’ajouter qu’une véritable innovation de la Canam destinée à mieux sécuriser les prestations à l’Amo. Les hommes de médias entendent contribuer à mieux informer les assurés et la population sur les innovations apportées, en vue d’inciter davantage les maliens à adhérer à l’Amo.
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