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Journée mondiale du lait/Mali édition 2018

Journée mondiale du lait : Stimulation de la consommation du lait local et des produits dérivés

Mieux faire connaître le lait et les produits laitiers ; promouvoir le développement durable de la production laitière locale ; faire connaître les potentialités du Mali en matière de production et de transformation laitière, sont entre autres objectifs de la célébration de la  journée mondiale du lait dont le Mali célèbre la treizième édition nationale.

La cérémonie de célébration de cette journée a eu lieu le vendredi 1 juin 2018 au palais de la culture Amadou Hampâté Bâ,  sous le thème : «La problématique de la transformation du lait local au Mali : propositions de solutions ». Elle était présidée par madame le ministre de l’élevage et de la pêche, Kané Rokiatou Maguiraga.

La journée mondiale du lait est une initiative initiée en 2001 par l’Organisation des Nations-Unies et la FAO, a rappelé Mme Kané Rokiatou Maguiraga. Selon elle, la célébration de cette année est la treizième édition consécutive du genre  au Mali depuis 2006. «  Cette journée permet de revisiter nos politiques  et stratégies de développement en faveur de la filière lait au Mali et d’échanger avec les acteurs sur les contraintes du secteur laitier en vue d’apporter des solutions », a-t-elle ajouté. Selon elle, chaque année, le Mali importe  20 milliards de francs CFA de lait.

Le thème de cette année est au cœur  des préoccupations en raison du potentiel laitier national estimé à plus de 1 milliard 800 millions de litres, avec un dispositif exploitable de plus de 700 millions de litres, a indiqué Mme Maguiraga. En plus des efforts déjà fournis, pour appuyer la filière lait, le gouvernement du Mali dans le cadre du  programme présidentiel d’urgence sociale prévoit la construction d’une unité de transformation laitière au bénéfice des producteurs laitiers, a souligné Mme Kané. La transformation du lait reste l’un des défis majeurs à relever, a-t-elle indiqué. Et d’ajouter que son département est résolument engagé pour relever ce défi.

Selon le représentant de la FAO au Mali, Bruno Telman, grâce à la FAO et ses partenaires,  une vingtaine d’unités de collecte de lait ont été mises en place au nord et  au centre du Mali. Le malien consomme treize litres de lait par an, ce qui est très faible par rapport aux normes de 60 litres par personne par an, regrette M. Telman.

Pour sa part, le président de l’APCAM, Bakary Togola, a indiqué que les maliens doivent valoriser le lait du Mali. « Nous  devons aider le gouvernement à  produire de l’aliment bétail», a-t-il souligné. Avant d’ajouter que les éleveurs, cultivateurs, pêcheurs et les exploitants forestiers  doivent travailler  pour la promotion de ces secteurs, car selon lui, ils sont intimement liés.

Sabeleh Dembélé

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