Collectif « Sauvons La Presse » : pour la liberté de la presse au Mali

Collectif « Sauvons La Presse » : pour la liberté de la presse au Mali

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Une vue du présidium

Collectif « Sauvons La Presse » : pour la liberté de la presse au Mali

Faire respecter la liberté de la presse ; obtenir la levée des poursuites judiciaires contre notre confrère de Maliactu.net, le journaliste Salif Diarrah ; rappeler la situation de Birama Touré du Sphinx ; signaler le cas du journaliste nigérien Baba Mahamane refoulé au Mali par les autorités nigériennes, sont entre autres sujets qui ont été abordés lors d’une conférence de presse, suivie du lancement de la signature d’une pétition et de l’organisation d’un sit-in devant la maison de la presse.

La rencontre a eu lieu le jeudi 17 mai 2018 à la maison de la presse, sous la présidence du secrétaire général du TAEF, Makan Koné, en présence du Président de la maison de la presse, Dramane Aliou Koné, et de Séga Diarrah, promoteur du journal Maliactu.net.

Le Président de la maison de la presse, Dramane Aliou Koné, a remercié les journalistes pour la mobilisation et souhaité que les journalistes continuent à se battre pour la liberté de la presse.

Selon Séga Diarrah, promoteur de Maliactu.net «  nous  devons nous battre pour la restauration de la démocratie et de la liberté de la presse au Mali ». Le journaliste Salif Diarra est sous contrôle judiciaire, arrêté le 21 février 2018, ce dernier a fait cinq jours en garde à  vue pour avoir publié un communiqué sur une affaire de mœurs, regrette-t-il. Selon lui, il est obligé de se présenter au tribunal tous les vendredis.  « Nous demandons la restitution des matériels et l’abandon des poursuites judiciaires qui empêches le journaliste de travailler », a-t-il conclu.

Selon le secrétaire générale du TAEF, Makan Koné, les journalistes doivent se combattre pour la liberté de la presse. L’affaire  de Salif Diarrah de Maliactu.net, la disparation du journaliste Birama Touré, entre autres,  doivent pousser les journalistes à être solidaires et à mener un combat pour la liberté de la presse au Mali, a indiqué Makan Koné. Aucune profession ne peut avancer si on ne peut pas l’exercer librement.

Une déclaration a été lue par le porte-parole du « Collectif Sauvons la Presse », Malick Konaté.

Le lancement de la signature d’une pétition et un sit-in devant la maison de la presse ont mis fin à cette journée de mobilisation de la presse.

Une vue des manifestants lors du sit-in devant la Maison de la presse

Sabeleh Dembélé

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