Wash et nutrition : Des acteurs s’approprient le mécanisme de redevabilité mutuelle

Wash et nutrition : Des acteurs s’approprient le mécanisme de redevabilité mutuelle

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Wash et nutrition : Des acteurs s’approprient le mécanisme de redevabilité mutuelle

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme R2Grow, la CN-CIEPA en partenariat avec ACF, SUN OSC et les partenaires du programme a organisé une session de formation de renforcement des capacités des acteur du Wash et de la nutrition sur le mécanisme de redevabilité mutuelle. C’était les 27 et 28 octobre à un hôtel de la place.

Au cours des dernières décennies, de grands progrès ont été réalisés pour réduire toutes les formes de dénutrition chez les enfants de moins de cinq (CU5). Mieux, la communauté internationale reconnait que le monde dispose d’une expertise et de ressources suffisantes pour arriver à zéro cas de dénutrition.

Cependant, près de 200 millions d’CU5 souffrent de retard de croissance (taille/âge faible), d’émaciation (poids/taille faible), ou des deux, et plus de 340 millions de carences en vitamines et minéraux. L’impact de la pandémie de Covid-19 met encore plus de CU5 en danger. Selon les estimations, le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre la plupart des cibles des ODD liées à la faim, à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, condition préalable essentielle à un bon état nutritionnel.

Ainsi, face à cette tendance, la CN-CIEPA, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Rigth2Grow, entend s’inspirer du mécanisme de redevabilité mutuelle, un des principes fondateurs du SWA (eau et assainissement pour tous), pour inverser la situation. C’est pourquoi d’ailleurs la CN-CIEPA a organisé la présente session de renforcement des capacités des acteurs du secteurs sur ledit mécanisme de redevabilité mutuelle. Selon Ousmane Kida, chargé de plaidoyer à la CN-CIEPA, la redevabilité est très importante dans la gouvernance. Car, dit-il, chacun dit à l’autre ce qu’il a fait et comment il l’a fait. « C’est la transparence », explique M. Kida.

« Ce qui plait le plus à l’homme, c’est la parole et la redevabilité consiste à faire ce qu’on a dit, à tenir parole », a paraphrasé Djibril Bagayoko, représentant du ministre de la Santé et du Développement social.

Yacouba Traoré

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