Éclairer l’opinion nationale et internationale sur les acquis, les défis et perspectives de la FSEG, tel est l’objectif d’une conférence de presse organisé par le collectif des enseignants de la FSEG.
Cette conférence de presse était animée ce dimanche matin 29 octobre 2017 par Adama Koné, chargé de cours à la FSEG. Elle s’est tenue dans la salle de conférence de ladite faculté, en présence des membres du collectif. On notait la présence effective de Dr Issoufou Soumaïla Moulaye, coordinateur adjoint du Master d’économie appliquée au développement (MEAD), Dr Boubacar Sy, chef de DER économie, Dr Sékou Diakité, coordinateur MEAD, Dr Babacar Soumaré, chef DER Analyse quantitative de politique économique (AQPE) et le Pr. Sadio Thiam.
Depuis l’année académique 2011/2012, la FSEG a connu un nouvel essor sous l’impulsion et la vision éclairée du doyen, Pr Ousmane Papa Kanté. Ce dernier a fait confiance à une équipe dynamique et il a tenu à responsabiliser les jeunes enseignants de tout bord et de tous les bords syndicaux. Toutefois, l’ensemble de ces efforts et sacrifices ne sont pas toujours sus du public malien, a déclaré Adama Koné, avec la sempiternelle éloquence qu’on lui reconnait.
Au début du premier mandat du doyen, les effectifs des étudiants étaient pléthoriques et les infrastructures avaient des capacités insuffisantes, a précisé Adama Koné, qui avait visiblement la maîtrise parfaite de la situation des données en ce qui concerne l’évolution de la FSEG.
Plus de 11 000 étudiants sauvés
Il n’est un secret pour personne qu’au niveau de l’enseignement supérieur, les étudiants ont connu des grèves parfois illimitées. Mais grâce à la clairvoyance de quelques 125 professeurs (titulaires et vacataires) convaincus de la noblesse de la vision du Doyen, le Pr Ousmane Papa Kanté, les étudiants ont pu suivre les cours avant d’être évalués au système LMD, en S1, et au système classique. Et bientôt, les évaluations finales seront effectives avant le 30 novembre 2017. En d’autres termes, si les cours avaient été suspendus, il n’allait pas être question d’évaluations. Alors, qu’est-ce qu’on allait faire de ces quelques 11 500 étudiants de la FSEG à qui vont s’ajouter les nouveaux bacheliers ? A coup sûr, l’affirmative n’allait pas emporter. Toutes choses qui ne sont pas de nature à faire plaisir à un père ou une mère d’étudiant. Et le collectif des enseignants s’en félicite.
De nobles acquis et perspectives prometteuses
Les défis auxquels le doyen, Pr Ousmane Papa Kanté s’est attaqué, étaient la formation doctorale des enseignants assistants et la promotion des enseignants docteur, a rappelé Adama Koné, expliquant que plus de 20 enseignants assistants ont soutenu leurs thèses de doctorat.
De 2011 à aujourd’hui, les années universitaires se sont parfaitement déroulées et les évaluations se font en deux sessions, a-t-il précisé, ajoutant que la promotion de la recherche est un défis majeur auquel l’administration du doyen de la FSEG s’est attelée à relever. A cet effet, il est créé au sein de la FSEG le centre universitaire de recherche économique et sociale (CURES) qui est un outil très puissant d’aide à la décision. La FSEG a inauguré la première bibliothèque de toute l’USSGB avec les documentations actualisées en matière de recherche. La FSEG dispose d’une bibliothèque virtuelle installée dans la salle des doctorants qui a été créée à cet effet, et une vingtaine de bureaux ont été créés et équipés par la FSEG pour les enseignants chercheurs.
Selon le conférencier, en résumé, tous les défis ont été relevés grâce à l’équipe de jeunes enseignants qui croient en la vision de « la marche vers l’avenir » du Pr Ousmane Papa Kanté. Cependant, ces résultats ne doivent pas cacher les difficultés auxquelles la FSEG a toujours fait face, a-t-il ajouté.
La gestion des effectifs de l’année académique 2017-2018, la mise en place d’un centre de calcul, et la création et le fonctionnement du bureau pour l’alliance de la « route de la soie », sont entre autres les perspectives, a indiqué M. Koné.
La FSEG s’attend cette année à un effectif d’environ 11 000 nouveaux bacheliers. Face à cet état, le collectif lance un cri de cœur à l’endroit des autorités universitaires afin qu’elles dotent la faculté de ressources adéquates, a indiqué Adama Koné.
En termes de besoin, on retient de l’intervention du conférencier que la FSEG, la mise à disposition de 100 salles de 50 places, la disposition d’une vingtaine d’enseignants (chercheurs) en gestion, un amphithéâtre.
Sabeleh Dembélé
L’Eveil Hebdo