Thé Achoura : des contre-analyses indiquent l’absence de substance nuisible à la santé
Les avocats de la société Houma Import Export qui commercialise le thé Achoura, Me Cheick Oumar Konaré et Me Aliou Abdoulaye Touré, ont animé une conférence de presse le jeudi 1er avril à la Maison de la presse. Ils ont rapporté que des laboratoires en France, au Sénégal, au Maroc ont attesté que le thé Achoura est sans danger pour les consommateurs.
« Nous réaffirmons que le thé Achoura actuellement sur le marché est tout a fait sans aucun danger pour la consommation humaine. Cela est attesté par les contre-analyses réalisées sur ce thé Achoura par plusieurs laboratoires du continent et de la France, qui attestent l’absence de substance nuisible à la santé humaine » a noté le directeur général de l’INSP, Pr Akory Ag Iknane, dans une lettre qui date du 30 mars, selon Me Cheick Oumar Konaré.
Ainsi, pour Me Konaré, des échantillons du lot NJX 403120046 incriminé ont été envoyés au Laboratoire régional de Recherche en Ecotoxicologie de Sécurité environnementale du Sénégal, le 17 mars 2021, au Laboratoire Officiel d’Analyses et de Recherche Chimique (LOARCO) du Maroc le 19 mars 2020, au Laboratoire Agroalimentaire et Environnemental (CERECO) à Bobigny en France, le 19 mars 2020 pour fin de contre analyse. A l’en croire, les résultats de tous ses Laboratoires ont été les mêmes : le thé Achoura ne contient aucune substance nuisible à la santé humaine.
Par ailleurs, Me Cheick Oumar Konaré a dénoncé des cabales contre l’entreprise de son client. Or, dit-il, le lot incriminé a déjà été retiré du marché. Pour lui, les autorités ne devraient pas laisser cette cabale prospérer. Ailleurs, souligne Me Konaré, les autorités soutiennent les opérateurs économiques. Tout récemment, témoigne l’avocat, les produits d’un opérateur économique d’un pays voisin ont été mis en cause par nos autorités. Pour défendre les intérêts de leur compatriote, trois ministres de ce pays ont accompagné l’opérateur incriminé jusqu’à Bamako pour défendre son produit. Mais, déplore-t-il, c’est le contraire qui se fait chez nous au Mali. « Nous sommes victimes des agents de notre propre pays » regrette Me Konaré.
Yacouba Traoré