La signature de la convention du financement des activités génératrices de revenus des jeunes Arabophones est effective. En vue de donner des explications claires et nettes, le Président de l’Union nationale des jeunes musulmans du Mali (UJMMA), Mohamed Macki Bah a animé une conférence de presse, le 17 septembre 2017, à la Direction générale de l’APEJ (Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes). Au cours de laquelle, il a indiqué que la population cible de cette convention est constituée de jeunes maliens, hommes et femmes, âgés de 21 à 40 ans.
L’objet de cette conférence de presse était d’adresser ses sincères remerciements à la presse qui a été toujours à leur côté pour leur lutte dans le cadre du renforcement de l’employabilité des jeunes, et surtout féliciter le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à travers ses ministres et les responsables des services en charge de la question. Selon le conférencier, Macki Bah, depuis plusieurs années, l’Union est en train d’œuvrer pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés et formés en langue arabe dans le marché du travail malien. Le gouvernement du Mali, dit-il, à travers le Ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle cherche à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour disposer d’informations pertinentes sur les catégories des diplômés et formés en langue arabe ; maximiser l’impact des actions visant à réduire leur chômage ; lutter contre la pauvreté et anticiper les crises qui ont ébranlé certains pays arabes et dans lesquelles la jeunesse était fortement impliquée. Ce sont ces raisons qui ont poussé le gouvernement du Mali à initier la mise en place de la CEFORPA (cellule d’appui à l’Emploi et de la Formation professionnelle des diplômés et formés en Arabe) dont le rôle est de contribuer à une meilleure formulation de l’emploi et une plus grande insertion des jeunes diplômés et formés en langue arabe (Arabophones) dans le marché du travail, a indiqué le président Macki Bah. Leur partenariat avec l’APEJ dans le cadre du renforcement de l’employabilité a permis jusqu’à ce jour à la mise en œuvre de deux programmes au niveau de l’APEJ notamment les stages de qualification pour les jeunes diplômés sans emploi et l’apprentissage pour les jeunes sans qualification.
« Ces programmes et projets ont, certes donné des résultats mais force est de constater que ces résultats sont malheureusement restés en deçà des espérances et la problématique de l’emploi des jeunes arabophones continue à se poser avec acuité», a-t-il martelé. Par ailleurs, le président Bah a révélé que la population cible de cette convention est constituée de jeunes maliens, hommes et femmes, âgés de 21 à 40 ans, désireux de créer leur propre entreprise ou de diversifier et d’étendre les activités d’entreprises existantes. Les conditions de financement sont entre autres : être jeunes maliens (Arabophones) dans la tranche d’âge 21 à 40 ans ; accepter être sociétaire de NYOGONDEME SOBA et accepter d’ouvrir un compte à 10.000 FCFA ; avoir un parrain ; justifier d’une activité génératrice de revenus ; être physiquement présent au rendez-vous d’entretien ; produire une pièce d’identité (Carte NINA ou passeport) en cours de validité et formuler une demande manuscrite adressée à la Direction générale de NYOGONDEME SOBA. Les crédits sont octroyés sous les conditions générales suivantes : le montant maximal accordé est de 1.500.000 FCFA ; frais d’intérêt (08% l’an) ; frais d’analyse (1% du montant du prêt accordé) ; la périodicité de remboursement (mensuelle, trimestre, semestre ou annuelle). Elle est fonction de la nature de l’activité ; le différé (la période de différé accordée est fonction de la nature de l’activité) ; la durée (la durée maximale du crédit est de dix-huit mois).
Drissa Keita