IPR: réflexions autour du Projet d’évaluation et de restitution de la technologie dans l’agriculture et la sécurité alimentaire (sentinelle 2)
Un atelier de formation sur le Projet d’évaluation et de restitution de la technologie dans l’agriculture et la sécurité alimentaire (sentinelle 2), a été organisé le jeudi le 24 avril 2019 à l’hôtel Salam de Bamako par l’IPR de Katibougou. C’était sous la présidence de Dr. Amadou Sidibé, enseignant chercheur à l’IPR de Katibougou.
Ce projet vise à améliorer les statistiques agricoles à travers les imageries satellitaires, l’utilisation des drones et la nouvelle technologique pour améliorer les statistiques agricoles, a indiqué Dr. Sidibé.
Un étudiant a soutenu sa thèse en master 2 sur le projet sentinelle 2. Il s’agit de restituer les résultats de cette étude avec l’ensemble des acteurs qui sont impliqués dans le projet sentinelle 2.
« Nous pensons d’abord qu’il faut comprendre ce projet, pour pouvoir informer la diffusion des nouvelles technologies dans l’agriculture et la sécurité alimentaire, nous avons couvert deux autres projets à travers les leçons qu’on va tirer dans ces trois projets. Nous estimons que nous serons à la mesure d’informer les prises de décisions même les politiques de déploiement des technologies nouvelles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire », a dit Dr. Sidibé.
Les régions ciblées pour le projet sentinelle 2 sont : Banamba (Koulikoro) Sikasso. Cependant, ce projet sentinelle 2 est pour l’ensemble du Mali, a précisé Dr. Sidibé.
Les difficultés pour ce projet sont les problèmes de la connexion haut débit.
La rencontre a enregistré le témoignage de l’un de ses étudiants en master 2, en la personne de Augustin Héminaba, un burkinabé.
Selon M. Héminaba, le troisième projet à savoir »senekèla et sadji », sentinelle 2 pour l’agriculture est un atout pour le développement de l’agriculture malienne en particulier et en Afrique en général.
Le premier projet sentinelle 2 était financé par l’USAID avec un coup d’investissement de 25 millions de nos francs.
M. Héminaba a souligné que le deuxième projet Start a été financé par Bill Gate.
Drissa Adama Konaté