4è CONFÉRENCE NATIONALE DE LA CODEM : Le parti de la quenouille propose trois solutions pour la sortie de crise
La Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a tenu sa quatrième conférence nationale le samedi 23 mars à la Maison des aînés. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du parti, Housseini Amion Guindo.
Les crises sécuritaire, politique sociale et économique au Mali ne font que s’aggraver de jour en jour. M. Guindo explique cette situation par ‘‘le manque de confiance au gouvernement qui ne respecte pas ses engagements. Aucun secteur ne semble être épargné. La sante, les collectivités, les magistrats, les Directions des Finances et du Matériel (DFM), les enseignants, les Affaires Etrangères, l’UNTM. Ils ont tous connu des moments de cessation de travail qui ont négativement impacté sur le quotidien des Maliens’’.
Pour une sortie de crise, la CODEM a proposé des pistes de solution qui s’articulent autour de trois points essentiels à savoir : un message d’urgence du chef de l’Etat ; la tenue des législatives dans les délais avant toutes autres élections ; l’organisation d’un dialogue national inclusif qui conduira aux reformes sans aucune précipitation.
Selon M. Guindo, le Président de la République devrait s’adresser au peuple pour le rassurer, lui redonner confiance par les annonces mais aussi par les actes par lesquels il compte prendre les choses en main comme il l’a déjà déclaré.
Prendre les choses en main pour la décrispation politique. Pour que l’atmosphère de notre pays soit apaisée, le Président de la République devrait rencontrer les différentes composantes de la classe politique car il est plus que nécessaire d’associer l’opinion publique nationale à cette démarche salutaire à travers une vision claire et des objectifs qui seraient connus d’avance.
En ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel, le parti CODEM dont le combat au sein de la COFOP s’inscrit dans ce cadre est intransigeant à ce point. Le retour à une Assemblée Nationale légitime et légale est la condition indispensable pour aller à des reformes incontestables. « L’organisation des élections législatives dans le délai avant tout autre scrutin apparait à nos yeux comme la seule alternative pour corriger rapidement la prorogation anticonstitutionnelle du mandat des députés, qui du reste doit être constitutionnel » dixit Housseini Amion Guindo.
Enfin le troisième point qui est le dialogue national doit être inclusif pour permettre à tous les Maliens de proposer des pistes de sortie de crise.
Aminata Sanou, stagiaire