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Le mouvement  « Jeunesse ensemble pour le Mali : l’armée rouge d’IBK » accuse l’opposition de vouloir déstabiliser le pays

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Une vue du présidium lors de la conférence de presse

Election présidentielle du 29 juillet 2018 : Le mouvement  « Jeunesse ensemble pour le Mali : l’armée rouge d’IBK » accuse l’opposition de vouloir déstabiliser le pays

Dénoncer les actes récents de l’opposition, tel était l’objectif d’une conférence de presse animée par  le Mouvement  « Jeunesse ensemble pour le Mali : l’armée rouge d’IBK ». La rencontre a eu lieu le lundi 4 juin 2018 à la maison de la presse.

« L’opposition manifeste sa plus mauvaise foi car elle a participé à tous les  processus de préparation de l’élection à savoir : la loi électorale, le fichier électoral, la demande de certification des élections », a indiqué Yacoub Le Guide, un des organisateurs.

Selon lui, lors des travaux préparatifs et d’adoption de la loi électorale, l’opposition a proposé douze amendements dont la majorité a été prise en compte. Le conseiller spécial de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, Malick Touré, a reconnu  sur la Chaîne Africable Télévision que l’Etat a pris en compte nombre de leurs doléances : l’audit du fichier électoral, la relecture de la loi électorale, la suppression  des cartes NINA contre de nouvelles cartes d’électeur biométrique, la prise en charge des représentants de l’opposition dans tous les bureaux de vote.

Après avoir évalué et analysé les opérations de révision des listes électorales, le comité d’experts  de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au Mali à travers le chef de la délégation a conclu que « sur la base des résultats des analyses et des investigations auxquels sont parvenus les experts, le comité d’audit conclut que le fichier électoral du Mali, contenant 8 000 462  électeurs  repartis dans 23 041 bureaux de vote, est suffisamment fiable pour permettre la tenue des élections générales de 2018», a précisé Yacoub Le Guide. Selon lui, l’opposition met la vie des pauvres  en danger en les appelant à participer à une marche interdite. Avant  d’ajouter que « les enfants de ces derniers ne participent pas à la marche. L’opposition veut créer le chaos pour empêcher l’élection présidentielle du 29 juillet ».

Abdoul Niang a expliqué à travers textes et articles de la constitution que l’interdiction de la marche de l’opposition du 2 juin est tout à fait légale. Avant d’indiquer que l’opposition en train de tromper les maliens. « L’opposition veut mettre le Mali en chaos, elle veut brûler le Mali, on ne va pas se laisser faire », a indiqué M. Niang. Enfin, Abdoul Niang a appelé ses partisans à une marche le 8 juin

Le président du mouvement Arc-en-ciel, Ismael Diallo, a jugé très satisfaisant le bilan des cinq ans du président de la république Ibrahim Boubacar Keita, tout en indiquant qu’ils le soutiendront à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. L’opposition veut détruire le Mali, a-t-il conclu.

Il est à noter que les journalistes ont quitté la salle avant la fin de la cérémonie, car les partisans du Mouvement  « Jeunesse ensemble pour le Mali : l’armée rouge d’IBK » affirmaient que l’agression des journalistes lors de la marche du 2 juin 2018 était « normale ».

Sabeleh Dembélé

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