Conascipal Mali/Sipri : tenue d’une rencontre d’approfondissement des connaissances des femmes sur la R 1325
Dans le cadre de l’exécution du Projet initié par SIPRI et CONASCIPAL Mali (phase 2), intitulé Construire une paix durable au Mali : « Contribution de la société civile aux politiques de sécurité des populations », un atelier d’approfondissement des connaissances des femmes sur la Résolution 1325 des Nations Unies se tient du 9 au 10 mai 2018 à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye.
Le secrétaire général du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mohamed Attaher Maïga, a présidé le 9 mai 2018 la cérémonie d’ouverture de l’Atelier d’approfondissement des connaissances des femmes sur la R 1325. Il avait à ses côtés, la directrice exécutive de Conascipal Mali, Dr Mariam Maïga, et le chef du Projet Sipri, Dr Grégory Chauzal ainsi que les participants composés majoritairement de femmes.
Le présent atelier est important compte tenu du fait qu’il est axé sur la R 1325 qui est une référence incontournable pour la paix, a dit M. Maïga. Avant d’ajouter que la R 1325 est un instrument extrêmement important mais qui est méconnue. Selon M. Maïga, au niveau des autorités maliennes, des réflexions sont en cours afin que la R 1325 soit le moteur de la participation de la femme dans le cadre du G5 Sahel.
Pour Dr Grégory, la particularité de cet atelier est dû au fait qu’il est fermé au public, aux ambassadeurs, aux représentants des Nations Unies. Il est ouvert uniquement aux participants afin d’échanger en toute aisance entre eux, d’évoquer ce qu’ils ont sur le cœur : ‘‘ C’est le moment ou jamais’’, a-t-il dit. Et, les résultats des travaux de cet atelier seront présentés lors du forum national devant les ambassadeurs et les représentants des Nations. Il s’agit du Forum national de lancement de l’écriture du livre blanc de la société malienne.
Le projet s’appuie sur un réseau de 36 groupes de suivi pour la paix et la sécurité (GSPS) et chaque GSPS est composé d’un représentant des jeunes, des femmes et d’une notabilité locale, a rappelé la directrice exécutive de Conascipal, Dr Mariam Maïga.
Elle a indiqué qu’un accent particulier a été mis sur les femmes à travers les initiatives qu’elles vont entreprendre, les stratégies qu’elles vont développer et les éléments qu’elles intègrent. Un grand axe est réservé aux femmes dans ce projet, a-t-elle ajouté. Avant de remercier les participants pour leur engagement à travers notamment le déplacement qu’ils ont effectué malgré l’insécurité dans le pays. Elle a beaucoup insisté sur le Livre Blanc (un élément fondamental) qui sera élaboré et qui va renfermer les préoccupations des femmes.
Lanfia Sinaba