Semaine africaine de la vaccination : le gouvernement du Mali et ses partenaires s’engagent pour assurer et accroître l’accès aux vaccins et à la vaccination
Du 23 au 29 avril 2018, la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) célèbre la semaine africaine de la vaccination. C’est dans ce contexte que Famoussa Konaté, représentant le directeur national de la santé, a animé une conférence de presse ce lundi 23 avril 2018. La rencontre a eu lieu à l’OMS, sous le thème : « les vaccins ça marche, faites votre part » en présence de Mme Diallo Assa Diakité, représentant le Centre national d’information, d’éducation et de communication, d’Abdoul Karim Sidibé, représentant l’OMS.
Dans la région africaine, la vaccination permet de sauver chaque année près de 800 000 vies qui auraient autrement été perdues à cause des maladies comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole et les maladies causées par le pneumocoque et les diarrhées dues au rota virus, a indiqué Famoussa Konaté. Selon lui, les vaccins recèlent des avantages au-delà des résultats sanitaires, car ils aident à économiser les coûts médicaux et à accroître la productivité en réduisant le temps que les parents et les personnels de santé consacrent aux soins des enfants malades.
C’est l’occasion d’améliorer les services et systèmes de vaccination à travers des outils et des activités de plaidoyer d’éducations entre autres.
La semaine africaine de la vaccination est une occasion d’atteindre les personnes qui ont un accès limité aux services de santé courants. Organisée annuellement depuis 2011, elle a permis de vacciner plus de 150 millions de personnes ; des millions de personnes ont bénéficié d’une supplémentation en vitamine A et reçu des comprimés pour leur déparasitage ; près de 35 millions d’individus ont été dépistés et traités pour la malnutrition, a-t-il précisé. Enfin, Il a demandé notamment au gouvernement, les preneurs de décisions, à la société civile, de supprimer les obstacles à la vaccination et de garantir l’accès de toutes les populations à la vaccination.
Mme Diallo Assa Diakité, représentant le Centre national d’information, d’éducation et de communication, a pour sa part indiqué que la vaccination est gratuite. Selon elle, c’est la carte de vaccination (100 F Cfa ou 200 F Cfa) que les parents doivent payer pour accéder aux vaccins. Vacciner les enfants dès leur première semaine et effectuer les cinq vaccins nécessaires avant leur première anniversaire les protègent contre douze maladies très meurtrières, a précisé Mme Diallo. Une population vaccinée est une population en bonne santé, a-t-elle conclu.
Selon le représentant de l’OMS, Abdoul Karim Sidibé, en Afrique, un enfant sur cinq est complètement vacciné avant son premier anniversaire. Le Mali doit inverser cette tendance. Les vaccins doivent être accessibles à tous les niveaux de la communauté, a-t-il ajouté
Sabeleh Dembélé