Lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme : tenue...

Lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme : tenue d’une session de formation à Bamako

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Une vue du présidium lors de l'ouverture de la session

Lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme : tenue d’une session de formation à Bamako

Permettre aux participants de maîtriser  les notions de base du blanchissement de capitaux et du financement du terrorisme ; les indices de blanchissement ; les obligations des banques dans la lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme, sont entre autres objectifs d’une session de formation et de sensibilisation des responsables de la conformité des banques.

La rencontre s’est déroulée  ce jeudi 12 avril 2018 au conseil national du patronat du Mali, sous la présidence de Souahibou Diaby, chargé de mission au ministère de l’économie et des finances, en présence des formateurs  agrées par l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Après avoir remercié  la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui s’attaque au blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme,  Souahibou Diaby a indiqué que les autorités du  Mali ont fait de ce combat une haute priorité. Selon lui, le gouvernement du Mali a un souci constant de promouvoir  la bonne gouvernance financière et la moralisation des opérations au plan bancaire, toutes actions indispensables pour crédibiliser la place financière du Mali en vue de la rendre plus attractive aux capitaux licites.

En dépit des efforts louables enregistrés en 2017, le Mali s’illustre toujours au niveau de la zone UEMOA par un faible niveau de déclarations d’opérations suspectes (ou DOS), regrette-t-il.

La lutte contre le blanchissement de capitaux nécessite une vigilance accrue à tous les niveaux de l’économie nationale, dans la mesure où les criminels sont toujours à l’affût  en train d’affiner leurs techniques visant à contourner les dispositifs législatifs et réglementaires pour parvenir à leurs fins destructrices, a indiqué M. Diaby. Avant d’ajouter que face à cette  exigence, il s’avère indispensable pour tous les acteurs impliqués dans cette lutte de s’informer et de se mettre à niveau avec les lois et les standards internationaux afin de s’acquitter  des obligations de plus en plus exigeantes, gages de renforcement  de la protection contre  les menaces criminelles.

Sabeleh Dembélé

 

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