Depuis son installation, le collège transitoire de Taoudenit n’a pas pu fonctionner comme il faut à cause des problèmes au sein de son organe exécutif (membre)
Depuis son installation, le collège transitoire de Taoudenit n’a pas pu fonctionner comme il faut à cause des problèmes au sein de son organe exécutif, a déclaré dimanche Abdouty Ould Najim, membre dudit Collège.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Abdouty Ould Najim n’est pas le seul membre du collège transitoire de Taoudenit à avoir des grincements de dents contre le président du Collège Hamoudi Sidi Ahmed.
En effet, selon Mohamed Tahar Ould Elhadj, le 2è vice-président du Collège, ‘‘la première session fut organisée, des questions importantes furent soulevées telles que l’ouverture et l’équipement du bureau du collège et les personnels du bureau. Des promesses ont été faites mais (il n’y a eu) aucune trace. La deuxième session organisée, les mêmes questions ont été soulevées et les mêmes faux engagements ont été pris mais sans suite. La troisième session également la même chose’’.
»Taoudenit est pris en otage »
Toujours selon Mohamed Tahar Ould Elhadj, ‘‘Taoudenit est pris en otage par un président incapable qui pense qu’une région peut être gérée dans un sac à Bamako’’.
Aziz Ould Hattaye, membre du Collège d’abonder dans le même sens : ‘‘ Que les uns et les autres sachent qu’une région ne peut être la propriété d’une personne ou d’un groupe de personnes’’.
‘‘Le budget du fonctionnement 2017 est parti avoir une trace’’, a dit Aziz Ould Hattaye, avant d’indiquer qu’il ‘‘cherche une explication à cela’’. Aziz Ould Hattaye estime qu’il faut ‘‘éviter l’attribution que des marchés soit entre les familles amies’’.
Évoquant l’état actuel du Collège, Abdouty Ould Najim, membre, a indiqué que ‘‘ C’est une situation vraiment amère. Depuis son installation, le collège transitoire de Taoudenit n’a pas pu fonctionner comme il faut à cause des problèmes au sein de son organe exécutif’’.
Pour Abdouty Ould Najim, ‘‘la solution est très simple. Il faut juste appliquer la loi des collectivités, article par article, chapitre par chapitre et paragraphe par paragraphe, et respecter le règlement qu’on a élaboré et adopté en notre première session ordinaire pur que les choses aillent pour le meilleur’’.
Selon Abdouty Ould Najim, l’organe exécutif doit prendre impérativement ses responsabilités et éviter la création des clans au sein du collège, chose qui favorise le désordre et les mésententes’’.
‘‘Depuis plus d’un an, le collège n’a ni Ségal (secrétaire général), ni régisseur, ni aucun autre personnel du bureau’’, a regretté Abdouty Ould Najim.
Leveilinfo.net
