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Décrié par le Collectif des acteurs des marchés du district de Bamako, le maire Adama Sangaré apporte des éclaircissements

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Une vue de la salle lors de l'AG.

Décrié par le Collectif des acteurs des marchés du district de Bamako, le maire Adama Sangaré apporte des éclaircissements

Obtenir du gouvernement la non-construction des deux marchés ensemble, est l’objectif général d’une assemblée générale organisée par le  Collectif des acteurs des marchés du district de Bamako. La rencontre a eu lieu ce mardi 13 mars 2018 à la chambre de commerce et d’industrie du Mali  (CCIM), sous la présidence de Abdoulaye Cissé, président du collectif, en présence des représentants des autres marchés du district de Bamako et de Kati, ainsi que des centaines de commerçants.

Trois points  étaient à l’ordre du jour de cette assemblée générale notamment : la non-construction de deux marchés ensemble (le marché légume et le marché rose), l’exigence d’un cahier de charge pour l’entreprise PACRAY pour la transparence dans l’exécution des travaux desdits marchés et la suspension du Maire du district de Bamako et son staff, a indiqué Abdoulaye Clissé, président du collectif.

« Nous demandons aux autorités compétentes d’appliquer strictement dans un bref délais ces trois points », a-t-il demandé. « A défaut, nous nous verrons dans l’obligation de passer à certains actes notamment : fermeture de 73 marchés de Bamako et Kati ; la cessation des paiements des taxes et patentes par lesdits marchés jusqu’à la satisfaction des trois points de revendication », a-t-il indiqué.

De nombreux intervenants (des représentants des autres quartiers) ont pris la parole pour critiquer le maire du district de Bamako, Adama Sangaré,  qu’ils trouvent être à la base du problème.

Sabeleh Dembélé

Adama Sangaré, Maire du District de Bamako

Approché par nos soins à l’issue de cette assemblée générale du collectif des marchés du district, le Maire central, Adama Sangaré, a été on ne peut plus clair. « Nous construirons les deux marchés en même temps (Marché rose et légume). Sur le deuxième point à savoir  l’exigence d’un cahier de charge pour l’Entreprise PACRAY chargée du projet de construction, le Maire trouve incohérent  que l’on pose cette question pour un projet  qui coûte plusieurs milliards de FCFA. « Même pour un petit projet, il faut impérativement un cahier de charge. Comment peut-on croire qu’un projet qui va coûter 37 Milliards de FCFA, et pour lequel le président de la république a déjà procédé à la pose de la première pierre, puisse être exécuté sans cahier de charge », s’est étonné Adama Sangaré.

La construction du marché rose et du marché de légume confiée à l’Entreprise PACRAY se trouve  aujourd’hui confrontée à beaucoup de problèmes. Parmi lesquels, l’autorisation de titre foncier qui reste bloquée au niveau de la Direction du cadastre et ce, malgré une lettre d’autorisation d’émission de ce titre par le ministre  sortant des domaines de l’Etat et des affaires foncières. Beaucoup d’intérêts inavoués sont en jeu et qui malheureusement entravent jusqu’à maintenant le démarrage des travaux de constructions des deux marchés.

La Rédaction de Leveilinfo.net  

 

 

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