Spécial 8 Mars : l’Association des femmes d’orange Mali  demande plus de...

Spécial 8 Mars : l’Association des femmes d’orange Mali  demande plus de droit

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Spécial 8 Mars : l’Association des femmes d’orange Mali  demande plus de droit

Indiquer l’importance et le rôle des femmes,  dénoncer les violentes faites aux femmes, sont entre autres objectifs d’un déjeuner organisé par l’Association des femmes d’orange Mali (AFOM). La cérémonie s’est tenue le jeudi 8 mars 2018 à l’hôtel Maeva sous la présidence de Mme Tessier Madina Sanogo, présidente de l’association des femmes d’Orange Mali,  en présence du directeur d’Orange Mali, Alassane Dième.

Aujourd’hui, à Orange Mali, la situation des femmes évolue considérablement par rapport aux années précédentes, a indiqué le directeur général d’Orange Mali. Selon lui, les femmes représentent 24% à Orange Mali.

Depuis l’antiquité jusqu’aujourd’hui, partout dans le monde,   les femmes subissent de nombreuses violences, a indiqué Mme Tessier,  présidente d’AFOM. Selon elle, avec la montée de l’intégrisme, ces violences se sont multipliées, les femmes subissent différentes formes de violences : les violences physiques, psychologiques, sexuelles.

Il est temps que les choses changent, car les femmes sont de plus en plus instruites et souvent plus diplômées que les hommes, pourtant les hommes qui exercent dans une entreprise les mêmes fonctions que leur collègue femme à diplôme et poste égaux, gagneront 25% de plus, a indiqué Mme Tessier. «  Cette situation est-elle normale ? » a-t-elle demandé.

Selon elle, même si la situation s’est arrangée depuis un demi-siècle, avec des femmes  admises dans des grandes écoles, dans les administrations, police, armée, entre autres, il n’en demeure pas moins que les hommes  profitent  de leur état, de leur force physique pour soumettre les femmes à leur bon vouloir.  Actuellement, les pouvoirs en place sont sensibilisés sur cet état de fait et ont compris qu’il fallait faire une révolution des mœurs  pour la lutte de l’égalité des sexes, a-t-elle ajouté.

« Si l’homme peut tout détruire, pourquoi la femme ne peut pas tout changer », a-t-elle conclu.

Enfin, des sketchs, des échanges, des chansons indiquant  l’importance, le rôle, l’indispensabilité de la femme…, ont mis fin à ce déjeuner à l’honneur des femmes.

Sabeleh Dembélé

 

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