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Mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme

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Une vue du présidium

Le ministère des affaires religieuses et du culte en partenariat avec le bureau des Nations unis de lutte contre le terrorisme, a organisé un atelier de mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme et son plan d’action 2018-2020. Cet atelier se déroule au grand hôtel,  du 29 au 31 janvier 2018, sous  le thème : « maliens, tous unis contre l’extrémisme violent et le terrorisme ».

Cet atelier réunissant plus de 80 participants (gouverneurs, conseillers de cercle…) était placé sous la présidence du premier ministre, chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, en présence de la représentante spéciale adjointe du secrétaire général, coordinatrice humanitaire et coordinatrice du système des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe, et du ministre des affaires religieuses et du culte, Tierno Oumar Hass Diallo.

La mise en œuvre de la politique nationale de prévention  et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme et de son plan d’action 2018-2020 permettra entre autres : d’évaluer les menaces, de les prévenir, d’éliminer les terreaux propices au développement de l’extrémisme violent et du terrorisme ; de contribuer à la lutte contre l’injustice et l’impunité, a déclaré Mme Mme Mbaranga Gasarabwe. Selon elle, la lutte contre la menace mondiale du terrorisme ne peut être associée à aucune religion ou ethnie.

Les groupes extrémistes violents utilisent astucieusement un ensemble de stratégies, exploitant une variété de dynamiques de conflits locaux, a-t-elle précisé.

Selon  la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe,   le PNUD a réalisé une importante étude appelée « voyage dans l’extrémisme violent » dont le rapport a été publié à New York en octobre dernier, en Jordanie en fin d’année.

Selon la  conclusion de cette étude, le phénomène concerne davantage les jeunes et que la mauvaise gouvernance, l’absence de l’autorité de l’Etat, l’insuffisance des investissements sont entre autres les causes profondes de la radicalisation. « Les nations unies restent déterminées à relever le défi de l’antiterrorisme et de l’extrémisme violent », a conclu la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe.

Selon le premier ministre, chef du gouvernement, M. Maïga, la multiplication des actes de terrorisme nécessite des actions plus fortes,  la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent contribuera à lutter efficacement  contre les terreurs. «  L’élaboration de cette stratégie (la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme), initiée en 2014 par le gouvernement du Mali, s’est faite selon  une approche participative et inclusive, des partenaires que je remercie infiniment, à savoir  la MINUSMA, le PNUD, le bureau de lutte contre le terrorisme des nations unies ».

Enfin, le premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a souhaité avoir une mise en œuvre réussie de cette stratégie nationale.

Sabeleh Dembélé

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