La gouvernance du président IBK sera soumise à la sanction du peuple...

La gouvernance du président IBK sera soumise à la sanction du peuple à l’issue des élections (Me Mountaga Tall)

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Une vue présidium lors de la rencontre avec la presse.

Le président du Parti CNID FYT, Me Mountaga Tall, a présenté ce mardi ses traditionnels vœux de nouvel an à la presse lors d’une conférence de presse au cours de laquelle, il a fustigé la gouvernance du président de la république Ibrahim Boubacar Keita.

‘‘La situation actuelle du Mali est critique et inquiétante et ceux qui savent n’en dorment pas’’, a déclaré Me Tall qui a exprimé son souhait afin qu’on ‘‘mette un terme la comptabilité macabre’’ des maliens et autres amis venus nous aider.

Le 7 janvier dernier, les 48 migrants maliens qui ont trouvé la mort dans la méditerranée qui ‘‘étaient en quête d’un mieux-être face à la mal vie qui était leur quotidien’’, a-t-il indiqué.

Il a ajouté que ‘‘ce drame nous interpelle et nous invite à concevoir et à mettre en œuvre rapidement un véritable projet de société pour les jeunes, avec les jeunes et par les jeunes’’.

Me Tall a rappelé le refus du CNID FYT d’adhérer au gouvernement dirigé par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga et annoncé que son parti va contribuer utilement à travers des critiques constructives et des propositions concrètes.

S’agissant de la tenue des élections présidentielles et législatives, Me Tall a été on ne peut plus clair en rejetant toute idée concernant la tenue d’une transition. En fait, il y tient comme la prunelle de ses yeux. Selon lui, il faut que ‘‘l’élection présidentielle se tienne à bonne date’’, c’est-à-dire en ‘‘juillet-août 2018’’. Parce qu’‘‘il y va de la stabilité dans notre pays’’, a-t-il expliqué.

‘‘ La gouvernance en cours sera soumise à la sanction du peuple qui aura le dernier mot’’ à l’issue d’‘‘élections démocratiques et transparentes’’, a-t-il poursuivi.

‘‘Au plan économique, dit-il, la croissance du PIB réel est passée de 5,8 en 2016 à 5,3% en 2017. Il est attendu 5,0% en 2018. Ces taux de croissance demeurent positifs. Cependant, ils ont une tendance à la baisse et sont exposés en outre à des risques qui tiennent principalement à la fragilité de la situation sur le plan de la sécurité. Mais il ne faut surtout ne pas se faire d’illusions : le Mali ne peut s’en sortir avec un taux de croissance inférieur à 7%. Et le panier de la ménagère reste toujours vide’’.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ton et l’orientation politique de son discours ont changé, même si Me Tall estime qu’il reste fidèle à ses idéaux de démocratie et de bonne gouvernance.

Concernant son maintien dans la majorité, Me Tall a fait savoir de l’adhésion de son parti a été faite à l’issue d’un congrès national et qu’il en sera de même pour son départ.

Rappelons que Me Tall a quitté en avril 2017 le gouvernement précédemment dirigé par l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.

Lanfia Sinaba

 

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