Gestion du pouvoir : « Nous allons veiller sur la transition comme du lait sur le feu » dixit PPR
La nomination de Dr Choguel Kokalla Maïga à suscité beaucoup de réactions dans le rang de certains acteurs de 1991 tel que Djiguiba Kéita dit PPR. Ils mettent en cause la neutralité du nouveau PM et se montrent réticents. Du coup ils se sont retranchés dans une opposition qui ne dit pas son nom.
Le PARENA de Tiébilé Dramé, l’Adema PASJ et beaucoup d’autres regroupements politiques sont en phase de créer une coalition qui, pour eux, va veiller sur la transition. Ladite coalition devrait prendre le nom « coalition démocratique et citoyenne ». A la tête du processus se trouve 3 anciens ministres, Amadou Koïta, Adama Tiémoko Diarra et Djiguiba Kéita dit PPR. Selon les initiateurs, cette coalition sera une plateforme de propositions et de veille de la Transition. » Nous allons veiller sur la transition comme du lait sur le feu », à déclaré PPR.
D’ores et déjà, PPR montre ses réticences. « Attention le Mali ne peut pas être géré par les militaires et le M5-RFP dans une case. Parce que les forces vives du Mali ne peuvent pas se limiter au M5-RFP », a-t-il souligné. Il va plus loin « nous craignons que la gestion de la transition ne soit pas unilatérale. Quand on regarde l’histoire des transitions au Mali, ce sont toujours des personnalités un peu neutres qui ont été al à la tête du gouvernement. Soumana Sacko en 1991 n’était dans aucun parti politique, idem pour Cheick Modibo Diarra en 2012 qui était scientifique de la NASA, Diango Sissoko est un grand administrateur qui ne milite dans aucun parti. Moctar Ouane était à Ouagadougou. Contrairement à toutes ces personnalités, Choguel est un acteur actif, un acteur politique de premier plan. Et il a été choisi pour diriger le gouvernement de la transition dont l’objectif ultime est l’organisation des élections. Donc on doit avoir des craintes ».
En outre, Djiguiba Kéita a insisté que la transition ne doit pas dépasser les 18 mois prévus dont 9 mois sont déjà écoulés. A l’en croire, la classe politique doit se retrouver dans le schéma de leur coalition en conclave pour voir objectivement ce qui peut être fait dans les 9 mois restant.
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