Eau : la valorisation s’impose !
A l’instar de la communauté internationale, le Mali a célébré la Journée mondiale de l’eau le lundi 22 mars. Des plus hautes autorités aux structures techniques de l’Etat en passant par la société civile jusqu’aux partenaires techniques et financiers l’événement a réuni l’ensemble des acteurs concernés par l’eau ce jour commémoratif au CICB. En toile de fond, cette célébration vise la valorisation de l’eau.
« La place de l’eau dans nos sociétés, comment la protéger ? » est le thème retenu par la communauté internationale et confirmé par le Mali pour la célébration de la journée mondiale de l’eau édition 2021. A travers ce thème, il s’agit, apprend-on, de mettre l’accent sur le rôle vital de l’eau dans nos sociétés et la nécessité de la protéger. En effet, l’eau est un élément essentiel de la vie, dit le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau. Elle est vitale, poursuit-il, pour créer des emplois et soutenir le développement durable, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à la sauvegarde de l’environnement, à l’amélioration du bien-être social.
En plus, dans un pays comme le notre, il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte de l’importance de l’eau dans la société. Un étranger est toujours reçu avec un pot d’eau. Le repas est toujours accompagné de l’eau. Lors des mariages, les pieds et les mains de la mariée sont lavés avec l’eau avant de joindre son domicile conjugal.
Pourtant, cette ressource si important est fortement menacée par les activités humaines. Les eaux sont menacées par des sècheresses et des inondations dues aux changements climatiques. Elles sont également menacées par des pollutions de toute sorte. Au Mali, les cours d’eau se battent contre le dragage, les eaux polluées des teinturiers, des tanneries, des usines, des eaux usées des hôtels, des services administratifs et même des boues de vidanges. Or, des milliers de Maliens manquent encore de cette ressource sans laquelle il n’y aura pas de vie sur terre. Selon les chiffres de la DNH, le taux de couverture national est de 69,6%. C’est pourquoi tous les acteurs se sont accordés sur la nécessité de la protection et de la valorisation de l’eau.
Pour l’Ambassadeur des Pays-Bas au Mali, S.E Marchel Gerrmann, il faut « valoriser l’eau avant qu’il ne soit trop tard, pour nous assurer de pouvoir vivre dans un monde sans pénurie d’eau et créer un avenir durable pour les personnes, notre planète et notre prospérité ».
Yacouba Traoré
