Situation sociopolitique au Mali : proposition d’une année pour la transition dirigée par...

Situation sociopolitique au Mali : proposition d’une année pour la transition dirigée par un civile (acteurs de la société civile)

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Une vue du présidium lors de la conférence de presse.

Situation sociopolitique au Mali : proposition d’une année pour la transition dirigée par un civile (acteurs de la société civile)

 

L’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et de la Démocratie (AJCAD), en synergie avec l’Observatoire  pour les élections et la bonne gouvernance au Mali, réuni en consortium des organisations de la société civile pour des réformes profondes au Mali, a animé une conférence de presse le samedi 29 aout 2020 à la maison de la presse.

Selon le conférencier, Dr. Ibrahim Sangho, les insuffisances sont énormes  par rapport au respect de la constitution du Mali, au respect des lois ainsi qu’aux assurances juridiques internationales comme le protocole de la CEDEAO, la déclaration de Bamako, et aussi de la charte africaine de la démocratie et de la gouvernance. Ainsi  les institutions de la république  qui étaient chargées de défendre  la constitution et la loi sont les premières à violer la constitution et la loi.

Il ajoute que,  de 2001 à 2018, les partis politiques du Mali ont reçu plus de 27 milliards de FCFA, comme aide de l’Etat aux partis politiques. Les aides sont faites pour que les partis politiques puissent assumer leur rôle dans la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance.  Malgré ces aides,  il y a eu deux coups d’Etat au Mali.

Dr Sangho   appelle  les partis politiques à revoir leur méthode d’intervention. Pour lui, cela pose la problématique de l’efficacité  des partis politiques  du Mali qui doivent faire une remise en cause profonde de leur méthode d’intervention, parce que ces partis n’ont pas joué suffisamment  leur rôle.

Concernant la transition, il a évoqué une proposition d’une année de transition dirigée par un président civil,  un premier ministre civil et un gouvernement qui va conduire les réformes électorales nationales. Un gouvernement aussi qui sera formé majoritairement de technocrates et non des hommes politiques.

Il ajoute que  cette année de transition  doit permettre aux partis politiques  de revoir en profondeur leur méthode sur le terrain et  le respect des textes, car  la charte des partis politiques  est rare en ce moment.

Pour lui, si  un parti politique ne joue pas suffisamment son rôle par rapport à la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance, les autorités, le gouvernement ont le droit de suspendre ce parti et puis le dissoudre.

Par ailleurs, pour  la sortie de crise, il a proposé  la  reluire  en profondeur des textes présidentielles. Et d’avoir une cour constitutionnelle digne de ce nom. De revoir les textes et principalement la constitution de la république. Parce que la constitution du Mali, c’est elle qui donne le pouvoir expertisant  de la cour constitutionnelle.

Assetou Coulibaly,

Stagiaire

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