Soutien aux institutions : la plateforme des mouvements citoyens plaide pour une mobilisation autour du respect de la Constitution
La plateforme des mouvements citoyens pour la défense des valeurs religieuses, sociétales et la République a tenu un point de presse sur l’évolution de la situation actuelle du pays. Pour non seulement exprimer leur satisfaction concernant l’évolution positive de la situation actuelle après la médiation de la CEDEAO, mais aussi, dénoncer avec la plus grande fermeté la démission du Président IBK, son gouvernement et toutes les institutions demandée par quelques politiciens et organisations. C’était le samedi 08 août au Mémorial Modibo Kéita.
Mohamed Moufa Haidara, le président de la plateforme des mouvements citoyens pour la défense des valeurs religieuses, sociétales et la République affirme qu’on peut demander à quelqu’un de démissionner. Mais, forcer la personne à démissionner est une autre chose. La Constitution du Mali dispose bien d’une loi portant sur la désobéissance civile. Mais, la désobéissance civile dont on fait face depuis quelque temps est une désobéissance violente qui piétine la liberté des citoyens et les biens individuels. Des biens personnels, des routes, des biens publics sont détruits à cause de cette désobéissance et c’est très grave, dénonce M. Haïdara.
Le président Moufa souligne qu’ils ont fait appel à des constitutionnalistes, des traditionnels, même à des religieux et tout le monde est unanime que cette désobéissance n’est conforme à aucune loi.
Il dit que son mouvement défend le régime parce qu’ils partagent la même idéologie qui est la paix et la stabilité du pays et des citoyens maliens. La tranquillité de la vie de toute une nation ne peut pas être interrompue juste parce qu’une fraction de politiciens n’est pas satisfaite de la gestion du pays, pense t-il.
Plusieurs membres et sympathisants de la plateforme s’étaient déplacés pour la rencontre. Dans leur déclaration, ils se sont accentués sur quelques points essentiels comme : leur salutation à l’endroit du Président de la République pour l’application des recommandations du sommet de la CEDEAO, notamment la mise en place du gouvernement restreint et la nomination des membres de la Cour constitutionnelle.
Cependant, la plateforme exhorte le gouvernement restreint à diligenter les enquêtes sur les évènements survenus les 10, 11, 12 juillet 2020 afin de situer les responsabilités et sanctionner les vrais coupables. Avant de demander au Président de la République et au Premier ministre de tout mettre en œuvre pour finaliser le gouvernement d’union nationale en vue de faire face aux multiples attentes de la population.
Kader Diarra.