Lutte contre les changements climatiques : le Mali présentera sa nouvelle CDN en octobre prochain
La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) est un document clé dans la lutte contre les changements climatiques. Il renferme les engagements des différents pays pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Et, selon le coordonnateur de la CDN, le Mali présentera sa nouvelle CDN en octobre prochain.
Le 12 décembre 2015, l’ensemble des parties membres de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) ont adopté l’accord de Paris sur le climat. Le Mali, à l’instar des autres grands pays, a pris part à cette conférence et il a paraphé ledit accord le 23 septembre 2016. L’accord est entré en vigueur le 04 novembre 2016. Cet accord est bâti sur la contribution de l’ensemble des parties prenantes, appelé Contribution Déterminée au niveau National (CDN) qui fixe les engagements des pays. Et, selon le coordonnateur de la CDN, Drissa Doumbia, le Mali présentera sa nouvelle CDN en octobre prochain. A l’en croire, le Mali a fait le lancement de la CDN le 16 mars dernier. Le département travail sur une feuille de route de révision qui doit lui permettre de soumettre la deuxième CDN du Mali en octobre prochain, a affirmé le coordonnateur. En plus, il annonce que le Mali travaille dans le sens de se fixer des nouvelles objectifs plus élevés que ceux de 2015.
Pour rappel, le Mali a pris des engagements dans trois (3) secteurs. Il s’agit de la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de 30% dans le domaine de l’énergie ; 29% dans le secteur de l’agriculture et 21% dans le secteur de la foresterie. En conséquence, au niveau des secteurs de l’agriculture, de la foresterie et de l’énergie, le Mali a entrepris de nombreuses réformes et s’est fixé des objectifs. Par exemple dans le domaine de l’énergie, l’objectif est d’augmenter la part des énergies renouvelables de l’ordre de 20 à 30% d’ici 2030. Pour y arriver, la construction des centrales solaires de 20 méga Watt est prévue à Ségou, Fana, Koutiala et d’autres localités du pays. Concernant l’agriculture, rapporte M. Doumbia, les discutions sont en cours avec la CMDT, les différentes Offices pour réduire à 30% la part des produits chimiques dans la production agricole d’ici l’horizon 2030. Pour, ajoute-t-il, aller vers la production accrue des fumées organiques qui permettrait d’aller vers une agriculture durable respectueuse de l’environnement. Quant au secteur de la foresterie, il s’agit, d’après Idrissa Doumbia, d’entamer un dialogue franc avec les collectivités territoriales. Puisque la gestion des forêts les seront transmises. Alors, il s’agirait de les accompagner pour une gestion durable des forêts. Pour se faire, assure M. Doumbia, l’Etat est en train de faire des réformes, prendre des mesures et a engagé des discussions avec tous les acteurs qui va lui permettre d’être sur la bonne trajectoire d’ici l’horizon 2030 dans la réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre.
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