Marche des religieux : le FSD met en garde les autorités
« Défendre le Mali, la cohésion nationale et interpeller les autorités maliennes à prendre leurs responsabilités afin que la recrudescence de la violence cesse au centre du Mali« étaient les objectifs de la marche avortée de la société civile.
Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a animé le 2 avril 2019 à la Maison de la presse de Bamako, un point de presse pour dénoncer la violation de la liberté de manifestation. « Nous avions souhaité organiser une marche unitaire depuis la semaine dernière avec la société civile, les formations politiques et les syndicats. Nous avons demandé à nos partenaires d’organiser ensemble une marche pour ce mardi. Nous apprenons pour des raisons obscures que le gouverneur du district de Bamako a décidé de ne pas autoriser la marche », a déclaré le président du PSP, Oumar Hamadoun Dicko. Le chargé de communication du Pdes, Nouhoum Togo, regrette qu’aujourd’hui qu’il y a 47 milices en Bankass. « Au Centre du Mali, nous comptons des morts macabres », a-t-il ajouté. Pour Nouhoum Togo, le but de cette marche est de défendre les valeurs afin d’arrêter tout ce qui se passe au centre de notre pays. « Au moment où je vous parle, on vient de recevoir une dépêche comme quoi, à la frontière Burkina Faso du côté de Bankass, il y aurait eu encore une centaine de morts maintenant », a-t-il déploré.
Pour l’ex-ministre Konimba Sidibé, on a un président de la République et un premier ministre qui sont dans l’aveuglement total, incapables de voir les massacres quotidiens. ‘‘Nous n’avons pas d’autres choix que la résistance à ceux qui sont en train de semer la haine dans notre pays, la résistance à l’oppression et à la répression’’, a-t-il ajouté.
Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) entend accompagner les religieux pour leur marche de demain vendredi 5 avril à Bamako. En outre, le FSD met en garde les autorités contre toute tentative d’empêcher cette marche.
Leveilinfo.net