Grève illimitée des magistrats : le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné,...

Grève illimitée des magistrats : le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné, dénonce les grévistes

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le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné, dénonçant les grévistes

Grève illimitée des magistrats : le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné, dénonce les grévistes

Le président du syndicat autonome de la magistrature (SAM), Cheick Mohamed Chérif Koné, membre élu du conseil supérieur de la magistrature, membre également du conseil central de l’union internationale des magistrats, a animé un point de presse le jeudi 11 octobre 2018 à la maison de la presse. Objectif : informer l’opinion publique nationale et internationale que des propos ‘‘malveillants, inappropriés, tenus en violation du serment de magistrat et à son devoir de réserve par des collègues sans mandat de s’exprimer au nom de tous les magistrats du pays.

Selon M. Koné, ces propos qu’il qualifie de malveillants et inappropriés ‘‘n’engagent que leurs auteurs et non pas le SAM, encore moins le corps de la magistrature dont la conduite devrait inspirer et susciter confiance et espoir’’.

Le président du SAM a apporté la réplique aux attaques malveillantes pour des intentions inavouées contre l’honorable président de la cour suprême, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire et administratif.

A noter que ces propos ‘‘malveillants et inappropriés’’  ont été tenus par Aliou Badara Nanacassé, le vice-président du SAM qui se présente également comme étant le président SAM

Cependant, le M. Koné a tenu à  clarifier qu’il est « la seule voix autorisée à engager le SAM sur la réquisition des magistrats par le pouvoir exécutif».

D’après M. Koné, la loi sur la réquisition est autant claire qu’elle n’a pas besoin de décret d’application.

La grève illimitée des magistrats est en cours depuis plus le 25 juillet 2018.

« En application des principes de l’UIM (Union internationale des magistrats), le SAM soutient qu’une ‘‘grève illimitée sans service minimal’’ des magistrats, en plus d’être une violation des droits et libertés des citoyens, est un mouvement illicite, puisque non conforme à la constitution, aux lois et disposition réglementaires régissant le droit de grève au Mali. De plus, il est en contradiction avec toutes les conventions internationales sur le droit de grève, signées et ratifiées par le Mali », a expliqué M. Koné.

La presse et la justice, étant deux piliers essentiels de la démocratie, hommes de presse et des médias, et acteurs de la justice, sont appelés aujourd’hui, plus que jamais à jouer leur partition, a dit le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné.

Face aux propos à l’encontre du président de la cour suprême du Mali, Nouhoum Tapily, dont la récusation a été demandée par Aliou Badara Nanacassé et certains de ses camarades magistrats,  le président Koné s’associe aux associations membres de l’UIM pour lui exprimer leur solidarité et soutien.

Dramane Souaré, stagiaire

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