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Mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger : l’ONU donne 6 mois aux parties signataires pour réaliser un progrès

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Jean-Pierre LACROIX à Mikado

Mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger : l’ONU donne 6 mois aux parties signataires pour réaliser un progrès

Le Secrétaire Général adjoint des Nations Unies, chargé des opérations de maintien de paix, Jean-Pierre Lacroix, est en mission au Mali depuis le vendredi dernier. En fin de mission, il a rencontré la presse le mercredi 5 septembre à la base de la MINUSMA pour rapporter le message du conseil de sécurité de l’ONU.

La réélection du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita coïncide avec le renouvellement du mandat de la MINUSMA. Deux occasions parfaites pour faire un clin d’œil sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. A cet égard, le Secrétaire Général adjoint des Nations Unies, chef des opérations de maintien de paix, Jean-Pierre Lacroix, a entamé une mission dans notre pays.

Il a apporté le message d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU. Le conseil de sécurité a exprimé la nécessité de réaliser un progrès dans la mise en œuvre de l’accord  pour la paix et la réconciliation, a indiqué Jean-Pierre Lacroix. C’est ainsi qu’il a été institué au représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali de faire un rapport après six mois d’entrée en fonction du nouveau Président sur le progrès dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. C’est donc sur la base de ce rapport, selon M. Lacroix, que le conseil de sécurité décidera de l’avenir de la MINUSMA.

Par ailleurs, Jean-Pierre Lacroix a salué la décision du nouveau Président réélu, IBK, d’avoir fait de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation sa première priorité. Aussi, il a exprimé le souhait de l’ONU d’entendre cela de la bouche des autres parties prenantes de l’accord.

Concernant la sanction des signataires de l’accord reconnus impliqués dans des attaques contre les FAMa ou la MINUSMA, M. Lacroix dira que cela relève du conseil de sécurité de sanctionner telle ou telle personne et avec quelle peine.

En outre, le Secrétaire Général adjoint de l’ONU, chef des opérations de maintien de paix, a tenu à rappeler que le mandat de la MINUSMA consiste à aider les Maliens à avoir la paix et la concorde. Et non de lutter contre le terrorisme comme le pensent et le souhaitent beaucoup de Maliens.

Y. Traoré

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