11ème réunion de la commission tripartite Mali-Niger-HCR : « Malgré le contexte sécuritaire difficile...

11ème réunion de la commission tripartite Mali-Niger-HCR : « Malgré le contexte sécuritaire difficile (..), le gouvernement reste déterminé à mettre en œuvre les dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation» (ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Hamadou Konaté)

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Le Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire-Hamadou Konaté

11ème réunion de la commission tripartite Mali-Niger-HCR : « Malgré le contexte sécuritaire difficile (..), le gouvernement reste déterminé à mettre en œuvre les dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation» (ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Hamadou Konaté)

Discuter du retour volontaire des réfugiés  maliens et des préoccupations relatives à la gestion des réfugiés maliens, tel est l’objectif d’une réunion organisée par la commission tripartite Mali-Niger-HCR. La rencontre se tient du 28 au 29 juin 2018 au grand hôtel. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Hamadou Konaté, en présence de Angèle Djohossou, représentant HCR-Mali, et de Idder Adamou, représentant le Niger.

Le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Hamadou Konaté,  a remercié le gouvernement du Niger pour avoir organisé  la réunion précédente sur le rapatriement des réfugiés maliens, tenue le 24 février 2018. Cette importante réunion a abouti à plusieurs recommandations notamment : continuer la protection et l’assistance des réfugiés maliens selon les normes internationales ; poursuivre le mécanisme de facilitation du rapatriement volontaire des réfugiés maliens ; maintenir et renforcer  les cadres de concertations entre  le Mali, les différents pays d’asiles et UNHCR.

Malgré le contexte sécuritaire difficile dans le nord et une partie du centre du pays, le gouvernement du Mali reste déterminé à mettre en œuvre les dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a-t-il indiqué.

Selon Mme Angèle Djohossou, le rapatriement  est l’une des solutions les plus appropriées dans les situations de déplacement forcé à travers le monde. C’est un processus dont la mise en œuvre repose sur plusieurs principes à savoir la volonté de retourner, la sécurité et la dignité, qui engagent aussi bien les candidats au retour, les pays d’asile et le pays d’origine, le HCR et les autres organisations humanitaires au même titre que divers  acteurs pertinents, a-t-elle indiqué.

« Les efforts importants du gouvernement du Mali »

D’après elle, il convient de relever  les efforts importants du gouvernement du Mali pour la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures administratives et sociales dans les zones de retour pour améliorer les conditions d’accueil des rapatriés dans les communes prioritaires.

Selon Idder Adamou, à la date du 10 juin 2018, 57 952 réfugiés maliens vivent sur le sol nigérien repartis entre les trois camps, Niamey et la zone d’accueil  dans un contexte sécuritaire pour le moins préoccupant aux frontières des deux pays. Ces menaces sécuritaires sont caractérisées par des affrontements intercommunautaires très vifs et très souvent par des attaques sporadiques contre  les forces de défense et de sécurité, a-t-il ajouté. Au regard des nouvelles intentions de retour qui ont été relativement importantes depuis la dernière réunion (9 286 intentions de retour à la date du 10 juin 2018).

Les affrontements intercommunautaires intervenus au Mali ont provoqué de nouveau un afflux relativement important de plus de 4 000 nouvelles arrivées, a-t-on appris de la cérémonie d’ouverture.

Sabeleh Dembélé

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