Représentants de l’Etat au Mali : des syndicats dénoncent des actes odieux...

Représentants de l’Etat au Mali : des syndicats dénoncent des actes odieux qu’ils subissent

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Représentants de l’Etat au Mali : des syndicats dénoncent des actes odieux qu’ils subissent

Les comités exécutifs nationaux du syndicat autonome des administrateurs  civils du Mali (SYNAC) et le syndicat libre des travailleurs du ministère de l’administration territoriale (SYLTMAT) dénoncent avec force les violences odieuses subies par les représentants de l’Etat et demandent au gouvernement de réagir. La déclaration a été faite au ministère de l’administration territoriale  le lundi 18 juin 2018 conjointement par  le secrétaire général par intérim du SYNAC et le secrétaire général du SYLTMAT.

Selon les deux syndicats, de l’indépendance à nos jours, les représentants de l’Etat ont payé un lourd tribut dans toutes  les crises et rébellions qu’a connues le Mali. Ils dénoncent notamment la multiplication des menaces d’assassinat des préfets à Kidal le 17 mai 2014, l’attaque ciblée contre le sous-préfet de Ouinerden le 29 mai 2018, les enlèvements du sous-préfet de Hombori le 26 avril 2018, du préfet de Tenenkoun et de son chauffeur le 8 mai 2018, les  destructions de lieux de travail et de domiciles et de biens personnels des représentants de l’Etat à  Kéniéba et Kani-Bozo le 11 mai 2018.

En outre, ils demandent par conséquent au gouvernement de la république du Mali notamment  d’user de tous les pouvoirs à lui conférés sans délai la sécurité et la protection des représentants de l’Etat ; d’entreprendre toutes actions urgentes pour la libération du préfet de Tenenkoun et de son chauffeur ; d’engager des poursuites contre les auteurs de ces actes criminels et délictuels ; de redéployer sans délai les représentants de l’Etat arbitrairement relevés de leur poste.

Par ailleurs les deux syndicats saluent et encouragent  les actions entreprises par le gouvernement à l’encontre des fauteurs de trouble de Kéniéba et l’invitent à aller jusqu’au bout de la procédure.

Sabeleh Dembélé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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