Le président du Parti YELEMA, Moussa Mara, est candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
L’annonce a été faite le jeudi 9 avril à la maison de la presse par l’intéressé lui-même lors d’une conférence de presse qu’il a animée. Les maliens n’ont pas confiance en eux-mêmes et encore moins à leurs leaders, a déclaré Moussa Mara. Le renouvellement et le rajeunissement du leadership, la lutte contre la corruption des élites, la décentralisation, et l’augmentation des revenus des plus défavorisés, sont les points soulignés par le président du parti YELEMA, Moussa Mara, lors de cette conférence de presse annonçant sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
« Nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir un leadership qui recycle les mêmes recettes depuis des décennies, sans succès », a-t-il décarré. Avant d’ajouter que le Mali a un besoin ardent d’idées novatrices, pragmatiques et concrètes portées par des responsables neufs et à même de répondre aux aspirations de chaque citoyen.
Selon lui, au Mali, la richesse est détenue par une minorité au détriment du reste de la population. La lutte contre la corruption des élites est un impératif, a-t-il ajouté. « Le bien-être des maliens, notamment ceux qui souffrent, a toujours été mon objectif », a déclaré Moussa Mara.
Selon lui, le Mali ne doit pas se résumer uniquement à Bamako. Les Besoins des Maliens doivent être satisfaits là où ils vivent. D’après lui, au Mali, la décentralisation n’existe que sur le papier, ajoutant qu’il est ‘‘la solution’’ de ces problèmes. Selon lui, si les maliens lui font confiance, il va avoir des solutions pour augmenter les revenus des plus défavorisés, notamment les agriculteurs, les commerçants détaillants, le secteur informel, les salariés.
Dans les jours à venir, il constituera une grande coalition avec d’autres partis politiques, a-t-il indiqué, ajoutant qu’au cours des semaines à venir, il partagera son projet de société qui étayera davantage les détails des différents axes autour desquels il compte transformer le Mali d’aujourd’hui.
Sabeleh Dembélé
