Vie des partis politiques
Quel malaise au RPM ?
Le malaise au sein du RPM singulièrement celui de ses cadres est en train d’atteindre son paroxysme. En effet, depuis l’accession du RPM au pouvoir, le président IBK n’a pas réellement accordé la place qu’il fallait aux membres du parti. Il semble que le parti du tisserand a oublié ses propres tisserands.
IBK a selon certains militants accordé plus de gratitude aux autres partis de la majorité présidentielle et cela est inadmissible du point de vue politique. Pour preuve parmi les 4 premiers ministres qu’il a nommé seule un était du RPM et les autres ont pour la plus part connu l’enfer car jalousé par les membres du parti au pouvoir. Le malaise pouvait s’en arrêter là mais même pour les postes stratégiques, ils ne sont pas privilégiés, pensent-ils.
En plus des partis de la majorité présidentielle, c’est la famille du président qui s’en mêle. Cela a fait accroitre la frustration au sein du parti du tisserand. Car cette immixtion des membres de la famille présidentielle dans les affaires de l’Etat est un hoquet que les cadres du parti n’arrivent pas à digérer puisque IBK a délaissé sa famille politique qui l’a conduit au pouvoir. Ce qui n’est pas sans conséquence, car c’est une cascade de démissions des cadres qui s’invitent au RPM et cela à tous les niveaux.
C’est la raison pour laquelle que le général Niamé KEITA député élu sous les couleurs du RPM, pourtant réputé très proche d’IBK a claqué la porte. Aujourd’hui selon certains sources proches du parti, Niancouma KEITA, vice-président du parti et Moussa Diallo, Directeur de cabinet du président de l’Assemblée Nationale s’apprêtent à prendre le départ également. La communication ne passe plus entre IBK et les cadres qui n’ont pas apprécié le départ du gouvernement de Ousmane Koné, Mahamane Baby, Aboulaye Oumar Diop et de l’ex Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga.
Le président ne doit-il pas cogité sur ces démissions car il est aujourd’hui abandonné par ces intimes du RPM. Ce malaise intrigant doit être freiné au plus vite sinon on ira vers le séisme.
Midi-Info