Association Yiriwèrè Pulaaku : pour la paix et le développement
Promouvoir la réconciliation, la paix et le développement est l’objectif global de l’Association Yiriwèrè Pulaaku, qui a organisé une conférence de presse ce samedi 24 février 2018 au palais de la culture.
La rencontre était présidée par la 2ème vice-présidente de l’association, Asmao Barry, représentant le président de l’association El Hadj Sidibé, en présence des membres du bureau.
Après avoir remercié tout le monde, particulièrement les membres du bureau qui se trouvent à l’extérieur du Mali, Asmao Barry, la 2ème vice-présidente du bureau, a rappelé que la crise de 2012 a engendré une situation d’insécurité généralisée particulièrement au nord et au centre du pays. Selon elle, cette crise est caractérisée par une certaine rupture du tissu social.
La destruction des moyens de productions, la déscolarisation, avec comme corollaire un dénuement presque total des communautés rurales abandonnées à elles-mêmes dans un déshonneur inexplicable, a-t-elle ajouté
Yiriwèrè veut dire prospère en langue nationale peulh. L’association est apolitique, laïque, sans discrimination ethnique. Elle a pour objectif global, la promotion et le civisme au sein de la population et le développement culturel des communautés. L’ensemble de ces précisions ont été données par Asmao Barry. « Travailler pour développer est notre devise », a-t-elle ajouté.
Selon elle, face au fascisme et à l’amalgame que subit leur communauté ainsi que les événements tragiques survenus dans certaines localités (Kemassi, Koro, Nampala… ), il est urgent de mettre en place un mécanisme efficace de cette crise qui a trop duré.
Prôner le dialogue à tous les fils du pays, est l’une des recommandations de la conférence d’entente nationale, a rappelé Mme Barry ajoutant qu’une fois que ce dialogue est instauré au centre du Mali, Yiriwèrè Pulaaku souhaiterait que toutes les milices soient désarmées afin d’avoir une justice équitable.
« Nous vous (membres du bureau) avions assigné une mission que nous jugeons capitale pour l’avenir de notre pays, malgré les contraintes, cette mission connaîtra un début de réalisation à travers la réconciliation nationale par la sensibilisation, la réalisation des infrastructures de base, l’alphabétisation, la création des centres de formations, créations d’emplois… », a-t-elle indiqué.
Répondant à une question sur les liens avec Amadou Kouffa, le général Ismaël Cissé de l’Association a expliqué que la Katiba d’Amadou Kouffa n’est pas composée que de peul, mais des bambara, dogon et autres, ajoutant que les gens y adhèrent à cause de l’argent. Selon lui, beaucoup de peul sont victimes de Amadou Kouffa. « Nous n’avons pas de lien avec Amadou Kounfa », a-t-il conclu.
Sabeleh Dembélé