CHU-CNOS : le budget de 2018 s’équilibre en recettes et dépenses à la somme de 1 587 192 000 francs CFA
Examiner le procès-verbal de la 41ème session, le rapport d’activités 2017, le budget 2018, sont entre autres objectifs de la 42ème session ordinaire du conseil d’administration du Centre national d’odonto-stomatologie-centre hospitalier universitaire (CHU-CNOS). Les travaux de la session ont eu lieu ce mercredi 21 février 2018 dans ladite structure, sous la présidence de la présidente du conseil d’administration, Mme Coulibaly Salimata Diarra, en présence du directeur Général, Souleymane Togora.
La 4ème session extraordinaire du conseil d’administration, tenue en Mai 2013, a permis de valider le projet d’établissement (2013-2017) et le manuel de procédures, a rappelé le directeur général, Souleymane Togora. Ce projet fut revu et corrigé à la demande du ministre de la santé et de l’hygiène publique, pour une programmation 2015-2019, a-t-il rappelé.
« Le nouveau projet d’établissement 2018-2022 vous sera soumis incessamment pour validation, avec le cadre organique qui est en cours d’élaboration, et le manuel de procédures en cours de reprise », a-t-il indiqué.
Le budget 2018 s’équilibre à 1 587 192 000, la part du budget d’Etat est de 1 300 192 000 francs CFA et celle du budget autonome s’élève à 311 000 000, a-t-il précisé. Selon lui, le présent budget note une baisse de 3% par rapport à celui de 2017. « Nous avons 80,51% de subvention d’Etat, 19,30% de ressources propres et 0,19% d’apport de la DNDS (Direction nationale de la santé », a-t-il précisé.
Selon lui, la généralisation des mécanismes de couverture sociale des dépenses de santé, avec le système du tiers payant (AMO et très prochainement l’assurance maladie universelle AMU, mutuelles, assurances, etc.) pourra augmenter la part du budget propre. La mise en place de la commission de contrôle des activités au deuxième trimestre 2017 y contribue déjà très significativement, comme en atteste le rapport d’activité, a-t-il précisé.
L’insuffisance de personnel qualifié, l’insuffisance dans la formation des techniciens de laboratoire de prothèse avec des difficultés réelles de point de recyclage de ces agents, l’insuffisance des crédits sur le budget d’Etat et la faible mobilisation des ressources propre pour mener les activités programmées, sont entre autres contraintes centre national d’odontostomatologie, a expliqué M. Togora. Selon lui, les perspectives sont notamment : le renforcement des capacités institutionnelles et décentralisation ; la disponibilité, qualité et gestion des ressources ; l’amélioration de la qualité des services dans les établissements hospitaliers et autres établissements de recherche.
Sabeleh Dembélé