Le représentant spécial de la MISAHEL face à la presse pour évoquer les réalisations de 2017 et les perspectives de 2018
Le représentant spécial de la mission de l’Union Africaine au Mali et dans le sahel (MISAHEL), Pierre Buyoya, a animé lundi à l’hôtel El Farouk une conférence de presse qui portait sur les activités que son organisation a menées en 2017 et les perspectives de l’année 2018.
Selon le patron de la Misahel, Pierre Bouyaya, « la situation politique au Mali est marquée par deux aspects notamment : les préparatifs des élections (présidentielle, législatives, et les communales partielles et des conseillers de cercle et de région), ensuite la mise ouvre du processus de paix issu de l’accord d’Alger».
Toujours selon M. Buyoya, les élections doivent se tenir dans les délais constitutionnels, tout en indiquant que tous les acteurs politiques du Mali doivent œuvrer pour la tenue des élections libres et transparentes.
Préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire au Mali et dans le sahel (MISAHEL), l’UA a fortement appuyé la création de la force conjointe du G5 Sahel, selon Pierre Buyoya.
L’UA continuera aussi à appuyer le processus de paix en cours dans toutes ses formes. C’est dans ce sens, dit-il, que l’UA organisera notamment en mars prochain un séminaire sur la problématique de la décentralisation. L’objectif est de faire bénéficier toutes les parties maliennes les expériences réussies de décentralisation issues des autres pays d’Afrique, a précisé M. Buyoya.
« Le processus de paix continue. Je profite de l’occasion pour saluer les progrès faits au cours de la 23ème session du comité de suivi de l’accord. Nous encourageons ce débat réaliste et nous apporterons notre contribution», a-t-il ajouté.
Cette année, la MISAHEL continuera à soutenir le processus de paix dans le cadre du comité de suivi de l’accord ainsi que le processus de Nouakchott qui vise la bonne collaboration des pays du sahel, a annoncé M. Buyoya.
« Nous continuerons à animer des séminaires contre la radicalisation et l’extrémisme violent (..) », a promis le représentant de la MISAHEL.
2018 est l’année de la réforme pour l’union africaine qui verra comment apporter des moyens autonomes pour son fonctionnement. Il s’agira, dit-il, de revoir les structures et les priorités de l’Union.
Sabeleh Dembélé