Le mandat du président IBK ‘‘est un échec qui a compromis notre pays’’, a déclaré mardi le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE), Modibo Sidibé.
Face à cet échec, Modibo Sidibé estime qu’ ‘‘il faut y mettre fin par le vote des maliens’’.
M. Sidibé a fait ces déclarations lors d’une rencontre avec la presse pour présenter ses vœux de nouvel an.
Répondant à une question sur la candidature unique de l’opposition, le président des FARE a souligné qu’il est clair que tout le monde est d’accord qu’il faut rassembler, il est clair aussi que tout le monde veut rassembler, ‘‘mais maintenant rassembler autour de quoi ? Et rassembler pour quoi faire’’.
Selon lui, le premier élément sur lequel on doit se mettre d’accord, ‘‘c’est que nous considérons que le mandat actuel est un échec. C’est un échec qui a compromis notre pays et qu’il faut y mettre fin par le vote des maliens’’.
Le deuxième élément qu’il a cité est relatif à ces questions: quelles sont les contraintes et les difficultés, quels sont les enjeux, quels sont les défis ?
Troisième élément, quelles sont les pistes, quelles sont les stratégies majeures qui pourraient faire en sorte qu’on résolve ces contraintes, ces difficultés et avancer dans la stabilisation du Mali, a-t-il ajouté.
D’après lui, en outre, il faut se poser les questions suivantes : ‘‘quelles sont les capacités qu’il faut pour conduire une telle démarche, un tel changement’’. Toujours selon lui, ‘‘ ce n’est pas seulement une question de dire : on se rassemble. Non’’.
‘‘ Nous ne sommes pas également de ceux-là qui pensent qu’il faut faire ceci pour donner directement à X. Non, il s’agit du Mali. Nous voulons construire le Mali’’, a expliqué M. Sidibé.
Bref, dit-il, cette coalition autour d’un candidat unique de l’opposition qui est souhaitée ‘‘ne sera pas un regroupement de façon mécanique’’.
Pour le président des FARE, il appartient à l’opposition et à tous ceux qui sont des démocrates et républicains, des partis politiques et de la société civile, de veiller à la tenue à date des élections et qu’elles soient crédibles et transparentes.
Il s’agit aussi d’éviter de refaire des choses qu’on a vues dans notre processus électoral, ‘‘des choses indignes de la démocratie’’, ‘‘ des comportements irrespectueux vis-à-vis de nos concitoyens’’.
Dans le camp de la majorité, des voix se lèvent également pour demander une candidature unique.
Pour le président de FARE, ils (acteurs politiques de la majorité) ‘‘sont disqualifiés pour la suite. (..) Sur le plan de la démocratie, sur le plan de la république et du vote, on saura leur montrer qu’ils ont perdu la légitimité, la crédibilité pour conduire ce pays’’, a-t-il conclu.
Lanfia Sinaba