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Festival international Sente 2018 : la 2è édition se tiendra du 31 mars au 2 avril à Niéna

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Une vue du présidium

La deuxième édition du Festival international Sente 2018 se tiendra du 31 mars au 2 avril à Niéna, a annoncé samedi l’initiatrice de l’événement, l’artiste de renommée internationale Mamou Sidibé. C’était au cours d’une conférence de presse tenue à la maison de la presse.

Le thème de l’édition 2018 est ‘‘ L’accès à l’eau potable comme facteur de réduction de la pauvreté’’. L’objectif général de cette 2è édition du FESTI-SENTE  ‘‘est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par l’accès aux  services sociaux de base’’.

Le choix de ce thème est loin d’être fortuit. Parce que les difficultés d’accès des populations du Ganadougou à l’eau potable font partie des principaux freins au développement de cette collectivité. Facteur de renforcement de la cohésion au sein des communautés, ce festival permettra de valoriser la femme rurale dans la Commune de Niéna.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la première édition de ce festival aura été un véritable succès. D’où l’organisation de la deuxième édition. Plusieurs artistes sont invités, a annoncé la promotrice de l’événement.

Au programme de cette 2è édition, on note l’organisation de conférences-débats, un atelier de formation sur la gestion de l’eau, des visites touristiques, des prestations d’artistes.

La talentueuse Mamou Sidibé, une fierté du Mali

D’après Mamou Sidibé, le « ‘‘SENTE’’ est un rythme destiné aux guerriers. Il était généralement joué pour accompagner ou accueillir les braves combattants. Dans ce contexte, le ‘‘SENTE’’ apparaît comme un rythme mythique’’.

Avec l’évolution du temps, le « SENTE » s’est retrouvé dans les cérémonies de funérailles, mariages et baptêmes, a-t-elle ajouté avant de préciser que les instruments du SENTE sont le « Kenkenni, Kunfilafô, flé et donkanfô ».

Le festival permettra de valoriser l’animation folklorique « SENTE » et participe au développement du secteur des arts et de la culture au Mali, souligne Mamou Sidibé.

Au-delà de l’aspect festif, ce festival est un véritable cadre de promotion, de développement du pays. Raison pour laquelle, les autorités du Mali, les personnes de bonne volonté, les sponsors sont sollicités pour répondre à l’appel de Mamou Sidibé, une dame très engagée pour la cause de notre pays, en apportant le maximum de soutien. Elle souligne que ce soutien peut être en espèce comme en nature.

A noter que lors cette conférence de presse, on notait la présence d’un élu de la commune de Niéna, des artistes comme Mariam Bagayogo, une figure emblématique de la culture malienne, classée parmi les trésors humains vivants de l’Unesco.

Lanfia Sinaba

 

 

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